Lors de mon stage 4, j’ai observé qu’il y avait un grand écart dans la rapidité d’exécution et dans la compréhension générale entre les élèves. Le résultat de cet écart était que quelques élèves terminaient tout le travail très trop, alors que d’autres ne terminaient pas les travaux demandés chaque semaine. Je ne pouvais donc pas ajouter du travail dans la liste, puisque les élèves qui prenaient plus de temps ne voyaient jamais une fin à leur travail. Il fallait alors trouver des activités optionnelles, mais éducatives pour occuper nos élèves rapides. De plus, j’ai remarqué que mes élèves éprouvaient des difficultés dans la compétence « apprécier des œuvres littéraires », même si nous avions beaucoup de moments pour mettre en pratique cette compétence (nous avions des collections des livres qu’on appelait le Club de lecture). Finalement, mes élèves aimaient lire, mais ils ne lisaient pas énormément ou bien cela ne se faisait pas rapidement. Mes élèves ne parlaient pas de livres, ils n’échangeaient pas à ce sujet, à une exception : lorsque j’apportais un album pour une situation d’enseignement.

Afin de répondre à tous ces besoins, j’ai décidé de faire mon projet d'intervention en contexte sur la lecture et l’appréciation. Afin d’y arriver, j’ai tenté de créer et de favoriser une culture de la lecture dans la classe. Le projet s’est divisé en 3 étapes.

J’ai ajouté une boite à souvenirs littéraire dans la classe. Le principe était le suivant : il s’agissait d’une boite avec les petites fiches où il était possible de faire des appréciations. De cette manière, j’ai développé la compétence « apprécier des œuvres littéraires » de façon ludique à la suite d’une modélisation. Les résultats sont apparus presque instantanément, mes élèves voulaient faire de petites fiches pour aider les autres élèves à choisir un livre. On appréciait des livres sans s'en rendre compte ! 

La deuxième étape était de créer un compteur littéraire qui permettrait d’avoir un visuel sur le nombre de livres lues dans la classe. J’ai d’abord lu un album qui s’appelle « La montage de livre » de Rocio Bonilla et nous avons pu développer notre rapidité en lecture. Dès la fin de la lecture de l’album, mes élèves voulaient lire pour qu’on puisse agrandir notre montagne.

La troisième étape était de faire une présentation orale sur un livre, afin de permettre aux autres élèves d’en apprendre davantage sur un livre différent. Mes élèves ont grandement apprécié ce projet et j’ai pu voir les résultats dès la semaine suivante à la bibliothèque : certains livres que les élèves avaient présentés se faisaient emprunter par d’autres personnes.