Dans le cadre de mon dernier stage, j'ai eu la chance d'enseigner à 19 merveilleux élèves du préscolaire. J'ai rapidement réalisé que la majorité des élèves de ma classe aimaient beaucoup participer lors des rassemblements, mais oubliaient souvent de lever la main pour le faire. Un autre de leur défi était de rester concentrés et en position d’écoute lors des moments de rassemblement.
Au cours de mon quatrième et dernier stage, j'ai eu la chance d'enseigner à une classe du préscolaire remplie d'élèves attachants et pleins d'énergie. Au fil des semaines, j'ai remarqué que plusieurs conflits et crises éclataient et que ceux-ci étaient surtout liés à la reconnaissance des émotions et à la gestion de ces dernières.
Mon projet d'intervention en contexte a été réalisé dans ma classe de stage de maternelle 5 ans. Lors de mes observations du début d'année, mon enseignante associée et moi avions identifié le contrôle de l'inhibition comme un besoin de la classe. En effet, les enfants avaient de la difficulté à lever leur main pour avoir le droit de parole que ce soit lors des routine au tapis de rassemblement ou lors des travaux dirigés leur nécessitant de l’aide. Ils étaient également impulsifs lorsqu’un autre enfant les accrochait ou touchait.
Mon projet d’intervention en contexte (PIC) avait pour but d’éveillé la curiosité des enfants et de répondre à leurs questions à l’aide des sciences et de la méthode scientifique (question, hypothèse, expérience, résultat, conclusion). Celui-ci se déroule sous forme de projets et d’activités en classe.
J’ai réfléchi et imaginé mon PIC suite à des observations, fait au sein de la classe, reliées au développement social et affectif des élèves de maternelle 4 ans. Les besoins étaient criants et relativement urgents; des enfants étaient mis de côté lors d’activités ou de jeux libres suite à des démonstrations de comportements impulsifs qui laissaient transparaître une incapacité à autoréguler et comprendre leurs émotions.
Dans le cadre de mon parcours universitaire, j’ai eu la chance de compléter mon dernier stage dans une classe de maternelle 5 ans à l’école primaire St-Louis-De-France. Lors de mes observations en début d’année, j’ai remarqué que la grande majorité des élèves éprouvaient des difficultés à vivre-ensemble. D’un côté, nous avions des élèves avec de fortes personnalités qui aimaient beaucoup diriger les autres, parfois de façon négative, et de l’autre, nous avions des élèves qui avaient de la difficulté à prendre leur place au sein du groupe.
Ève-Marie Prescott &nb