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J’ai réalisé mon stage final à l’école du Bois-Joli dans une classe de 3e année. Situé dans un milieu favorisé, les lacunes en écriture ne sont pas moins présentes. Dès les premiers jours de stage, j’ai pu constater un écart important entre mes élèves, et ce, surtout en écriture. Étant donné que l’écriture constitue une lacune de plus en plus grandissante chez les élèves depuis quelques années, j’ai décidé de construire mon PIC à l’entour de cette difficulté. Au-delà de leur réussite académique en écriture, il était important pour moi que mes élèves développement le goût et le plaisir de l’écriture.

Avant de pouvoir y prendre plaisir, les élèves doivent savoir qu’ils sont capables. Il était donc important de leur faire vivre des expériences positives ainsi que des réussites pour qu’ils puissent en venir à écrire de manière spontanée et par plaisir tout simplement. 

La remise d’un cahier d’écrivain à chaque élève a marqué le début de mon PIC. Ce cahier servait à recueillir : idées, textes, commentaires, progression, défis, etc. Pour les premiers ateliers d’écriture, je ramassais toujours tous les cahiers afin de pouvoir commenter leur travail. Cela me permettait également de noter mes observations et, par le fait même, d’identifier quels étaient les besoins de mes élèves. À partir des besoins observés, des mini-leçons étaient construites pour leur venir en aide. 

Ayant été inspiré par le livre « La rétroaction au cœur de la classe », j’ai voulu ajouter le concept de « rétroaction » à mon PIC. C’est pourquoi, après chaque période d’écriture, des commentaires positifs (ex. encouragements, bons coups, etc.) étaient laissés directement dans leur cahier afin de favoriser leur engagement. Par la suite, en vue de la prochaine période d’écriture, un défi leur était ciblé. Ceux-ci étaient écrits sur des post-it. Lorsqu’un défi était relevé, l’élève pouvait aller coller le post-it sur l’affiche intitulée : Nos défis relevés ! Celle-ci permettait de montrer aux élèves la progression et l’amélioration qu’ils ont faites à travers les semaines. 

Plusieurs périodes d’écritures plus tard, il est possible pour moi d’affirmer que non seulement la motivation des élèves à l’égard de l’écriture a augmenté, mais aussi leurs résultats scolaires. Le cheminement qu’ils ont fait en si peu de temps est impressionnant. C’est l’une des plus belles récompenses qu’on ne peut souhaiter après avoir investi plusieurs heures dans un projet qui nous tenait à cœur. 

Cohorte