Dans la classe de 2e année où j'ai fait mon stage, j'ai rapidement observé que l'orthographe des mots était un défi pour plusieurs élèves. De plus, j'ai remarqué que plusieurs mots fréquents appris au cours de leur parcours scolaire (la 1re année et ceux des mois précédents) étaient également mal orthographiés, et ce, de manières différentes. Aussi, mes élèves avaient l'intérêt de bien orthographier les mots puisque, lors des périodes d'écriture, je me faisais demander constamment comment s'écrivaient différents mots. Mon PIC avait donc comme objectif d'augmenter le nombres de mots bien orthographiés dans les productions des élèves. Et donc, par ce fait, le but sous-jacent était de rendre les élèves plus autonomes et qu'ils acquièrent des stratégies pour bien orthographier les mots. Mon intervention fut d'abord de faire un tableau d'ancrage avec les élèves qui leur servit d'aide-mémoire. Comme les élèves avaient déjà un code de correction qu'ils utilisaient en classe, la tableau d'ancrage contenait en premier ces étapes : se relire, encercler la majuscule et le point de chaque phrase et de vérifier les mots dans le dictionnaire ou dans leur cartable d'études qui contient les mots de vocabulaire de chaque semaine. Par la suite, il s'agissait de présenter le dictionnaire personnel et son fonctionnement. Les élèves ajoutaient donc au fur et à mesure des mots dont ils avaient plus de difficultés. Lorsque je corrigeais ou que  je lisais les travaux des élèves je surlignais certains mots. C'était pour moi une façon de leur proposer de mots à ajouter dans leur dictionnaire personnel. De plus, le dictionnaire personnel leur permettait d'apprendre davantage les classes de mots puisque qu'ils devaient identifier la classe des mots qu'ils ajoutaient. Ils ont eu quelques activités d'écriture afin de se pratiquer. J'ai pu noter une légère amélioration dans l'utilisation des outils chez certains élèves. Cependant, comme le temps imparti au PIC était très limité, je n'ai pas eu le temps d'observer des résultats significatifs.