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Suite à mes observations et à plusieurs discussions avec mon enseignante-associée, j’ai décidé que mon projet d’intervention en contexte serait d’élaborer une pédagogie d’entraide au sein de la classe.

J’ai observé que la classe était divisée en deux, une première moitié des élèves était très avancée dans les apprentissages, et l’autre moitié avait beaucoup de difficultés. Cela faisait en sorte que lorsqu’on faisait un enseignement, on devait toujours revoir des apprentissages avec toute une moitié, alors que l'autre moitié terminait rapidement les exercices et faisait ensuite des tâches pour occuper le temps. J’ai aussi observé que ces deux situations faisaient que les élèves développaient très peu leur autonomie, qu’ils aient de l’aisance ou non. En effet, ceux qui avaient moins d’aisance à faire le travail demandé voulaient toujours avoir des rétroactions immédiates de ma part, alors que ceux qui terminaient rapidement devaient toujours se référer à moi pour savoir quoi faire. J’ai donc eu l’idée d’instaurer une échelle d’autonomie dans la classe, mais je ne croyais pas que celle-ci serait suffisante pour aider au problème de la classe. Je voulais donc aussi instaurer un climat d’entraide dans la classe, où chaque élève avec des difficultés était en dyade avec un élève qui réussissait bien. Cela a permis de développer une plus grande autonomie au sein de la classe et je pouvais ainsi intervenir de manière individuelle pour ceux qui en avaient besoin.

Cohorte