Les problèmes observés sur le contexte de la classe

Notre groupe se compose de 25 élèves à temps plein, une élève intégrée (handicap physique et mental) à trois après-midis sur 9 jours et une élève en entrée progressive par le Rivage (centre de réadadtation pour les jeunes en difficulté d'adaptation). Les élèves font généralement preuve de très peu d’autonomie : les routines et les fonctionnements de classe ne sont pas acquis, le temps nécessaire pour qu’ils se mettent au travail ou pour répondre à une consigne est beaucoup trop long, ils se désorganisent facilement (et à chaque transition) et ils n’ont aucun esprit d’initiative. L’attention et la capacité de concentration sont également des points faibles du groupe. Plusieurs élèves, en plus d’être rarement là où ils devraient être, à faire ce qu’ils devraient faire, flânent, posent des questions auxquelles on a déjà répondu, se lancent dans des explications ou des histoires sans lien avec l’activité, sont dérangés au moindre bruit inhabituel ou sont tout simplement dans la lune. Certains élèves (trois) sont ciblés pour leurs interventions très fréquentes et impertinentes, voire inappropriées. Ils sont d’ailleurs tous suivis par une feuille de motivation. Celle du premier cible la participation et le comportement en classe, celle du second cible les efforts et les travaux complétés, et celle du troisième la pertinence des interventions et la qualité de la participation en classe. D'autres élèves (trois) sont ciblés, eux, pour leur faible rendement scolaire et leurs difficultés d'apprentissage. Puis, certains élèves sont ciblés pour leur difficultés attentionnelles (cinq dont trois diagnostiqués). On compte finalement un total de cinq plans d'interventions à poursuivre, ainsi que huit plans de remédiations. 

La réflexion qui a conduit à mettre en œuvre un projet d’intervention

Étant donné le nombre d'élèves dans le groupe et le nombre de particularités nécessitant des adaptations ou une certaine souplesse (plan d'intervention, plan de remédiation, hypothèses de diagnostique, etc.), mon enseignante-associée et moi-même avons rapidement réalisé qu'il s’agit d’un contexte de classe qui demande une grande gestion, autant des comportements que des apprentissages, ainsi qu’une grande flexibilité afin de répondre aux besoins de tous les élèves. Constatant égalemnt le manque d'autonomie général du groupe, nous avons convenu qu'il fallait revenir à la base et enseigner une méthode de travail et des stratégies efficaces de gestion (du matériel, des émotions, du temps, etc.). Il m'a donc paru évident que l'autonomie deviendrait le sujet principal de mon projet. Pour y arriver, je me suis basée sur un système m'ayant été présenté par mon enseignant-associé de stage 2: l'échelle d'autonomie. 

Description du projet d’intervention

Le projet se décline en une série de systèmes, d’activités et de périodes de microenseignements.

Je dépose mon pan d'action (non retravaillé) à titre indicatif pour les petites planifications des périodes de micro-enseignement.