Le contexte de classe
J’ai réalisé mon stage 4 dans une classe de 1re année. Le groupe était composé de 13 garçons et 9 filles. Dès le mois de septembre, une routine d’écriture spontanée a été instaurée dans la classe. Les élèves devaient choisir une feuille qui comportait des images et des trottoirs pour écrire. Au début, ils devaient écrire des mots, puis des phrases. J’ai vite remarqué que les élèves étaient très incertains lors de l’écriture. Ils ne se faisaient pas confiance et se mettaient énormément de pression pour écrire « comme des adultes ». Ainsi, ils se décourageaient et perdaient toute motivation à écrire.
J’ai réalisé mon stage 4 au 1er cycle du primaire, dans une classe de 1re année. Ma classe était composée de 18 élèves dont 8 garçons et 10 filles. Mon école de stage est située dans un milieu multiethnique et défavorisé. L’école a un indice de défavorisation de 10.
Observations
Dès le début de l’année, j’ai pu remarquer que les élèves de ma classe aiment être en action. Ils aiment les histoires et utiliser leur imagination. Ils ont besoin de s’affirmer, de faire place à leur créativité et d’acquérir de la confiance en eux. Les enfants qui composent ma classe sont pour la plupart, motivés intrinsèquement à écrire. Cependant, lorsqu’ils écrivent, ils ont encore de la difficulté à développer leurs idées. Souvent, ils y arrivent à l’oral, mais lorsque vient le temps du transfert, certaines idées se perdent et ils oublient de les mettre sur papier. Leurs histoires ont souvent peu de sens et ne respectent pas la séquence début, milieu, fin.
Choix du projet
Suite à ces observations, j’ai décidé de proposer à mes élèves un projet qui visait à favoriser et encourager la pratique de l’écriture rapprochée dès le début de l’année. J’avais comme but que mes élèves acquièrent de la confiance en eux dans l’écriture de leurs histoires. C’est à travers le processus d’écriture et à travers l’étape de publication des livres numériques que ceux-ci ont pu acquérir confiance en eux et éprouver de la fierté face à leurs réalisations.
Les étapes du projet
La première étape a été de lire une histoire par jour aux élèves. Cette étape avait pour objectif de faire découvrir différents genres littéraires, différents auteurs aux élèves. L’enseignant fait découvrir aux enfants que dans une histoire on peut dire qui sont les personnages, ou se déroule l’histoire et à quel moment, qu’est-ce qui se passe dans l’histoire, etc. Ainsi, les élèves découvrent le monde littéraire et découvrent qu’il n’y a pas de barèmes fixes dans la création d’histoire.
Dans un deuxième temps, était d’écrire une histoire collective. À l’aide du « Hamburger du récit », nous avons découvert, avec les élèves, les différentes composantes de l’histoire. Avec ce schéma, nous avons choisi quel serait le début de notre histoire (qui, où, quand), le milieu (quoi), ainsi que la fin (comment). Cette étape a permis de modéliser toutes les étapes du processus d’écriture d’une histoire avec les élèves.
Par la suite, les élèves ont commencé la création de leurs histoires. Ils ont passé beaucoup de temps à faire leurs plans, à rédiger leurs histoires et à travailler sur la création des images.
Finalement, les histoires ont été transcrites en format électronique et les élèves ont eu la satisfaction d’aller présenter leurs histoires dans un foyer de personnes âgées.
Les traces disponibles
Fiche « Hamburger du récit »
Livres papier originaux
Livres électroniques
Fiche d'observations
Fichier attaché | Taille |
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cahiertrottoirs.pdf | 10.15 Ko |
hamburger_recit.docx | 119.51 Ko |
vignette.docx | 13.44 Ko |