Lors de mon stage IV, j’ai constaté qu’au niveau comportemental, j’avais tendance à donner de nombreux avertissements aux élèves qui manifestaient un besoin de bouger, en gigotant sur leur chaise, en produisant des bruits, en jouant avec leur matériel ou en courant en classe. Bien que ces comportements puissent sembler anodins, ils peuvent, à long terme, nuire aux apprentissages.
À cet âge, la capacité de concentration des élèves est limitée. Il est donc essentiel de privilégier de courtes périodes d’enseignement magistral et d’intégrer des moments d’activité physique entre les phases de concentration et d’attention soutenue (Gaudreau, 2017). En effet, certains comportements inappropriés en contexte scolaire, tels que l’inattention, l’impulsivité ou encore l’hyperactivité (Déry et al., 2007; Gaudreau, 2011), perturbent le bon déroulement des activités en classe et limitent l’engagement des élèves dans leurs apprentissages. Bien que j’aie cherché à mettre davantage les élèves en action, j’ai observé qu’un besoin de bouger persistait.
Pour répondre à ce besoin, j’ai mis en place des pauses actives sous différentes formes : enchaînements d’exercices physiques, routines de danse, étirements, séances de yoga, marches, jeux éducatifs, etc. Il est bien établi que les pauses actives favorisent l’engagement des élèves dans leurs tâches en contribuant à leur autorégulation comportementale et émotionnelle. Cette autorégulation leur permet d’adopter les comportements nécessaires à une reprise efficace du travail (Verret et al., 2020). Des recherches ont d’ailleurs démontré que les pauses actives réduisent les comportements hors tâche chez les élèves (Chesnais, Verret et Cabagno, 2023). De courtes pauses actives améliorent l’attention sélective des jeunes et créent un environnement de classe plus propice aux apprentissages (Ma, Le Mare et Gurd, 2014), soutenant ainsi leur réussite scolaire grâce à des effets multidimensionnels sur leur performance (Donnelly & Lambourne, 2011).
Mon objectif était donc de répondre au besoin de mouvement des élèves afin d’optimiser le temps d’apprentissage et de favoriser leur réussite scolaire en améliorant leur concentration. Pour ce faire, j’ai planifié des pauses actives lors de périodes de travail consécutives. De plus, lorsque je percevais des signes de fatigue chez les élèves, j’intégrais des pauses supplémentaires en fonction de leurs besoins.
Grâce à mes observations, j’ai pu constater des améliorations dans la qualité du retour au travail après les pauses actives. J’ai également remarqué que, la plupart du temps, les élèves étaient plus calmes après ces moments en mouvement.
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