Plusieurs besoins différents étaient présents dans ma classe de stage de 26 élèves. Beaucoup avaient besoin d'attention ou d'aide, mais le nombre élevé d'élèves ne me permettait pas de consacrer tout le temps nécessaire à chacun. À travers ce projet, je souhaitais me concentrer sur les élèves en difficulté ou les élèves qui résistaient aux apprentissages. Mon objectif était qu'ils améliorent leur résultat dans au moins une des deux matières principales, soit en français ou en mathématique. Pour y arriver, j'ai ressorti une liste des interventions qui seraient le plus bénéfiques pour eux en tenant compte du contexte de la classe. J'ai beaucoup utilisé l'enseignement par les pairs au cours de ce projet et cela a été bénéfique de différentes façons, sur le plan des apprentissages, mais aussi sur le climat de classe. J'ai aussi essayé de donner des rétroactions rapides et fréquentes aux élèves ciblés pour qu'elles soient le plus efficaces possible. Le travail en sous-groupe de besoin a aussi été exploité pour me permettre de gagner du temps et pour permettre à plusieurs élèves de profiter de mon aide en même temps. Travailler en atelier était aussi dans mes plans, mais malheureusement avec le manque de temps et la grève, je n'ai pas pu exploiter cette façon de travailler. Bien évidemment, les mesures inscrites sur les plans d'intervention devaient être respectées. 

Dans le contexte de grève, je n'ai pas pu amasser beaucoup de traces et de résultats qui pourraient me permettre d'affirmer que mon objectif a été atteint. Concrètement, j'ai eu environ 12 jours pour mettre en place mon projet d'intervention en contexte qui était très ambitieux. J'ai un petit nombre de traces avec seulement 2 élèves, nous avons refait les évaluations ensemble pour leur permettre de comprendre leurs erreurs et j'ai pu faire de la modélisation avec eux.