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jan 16 2017

Contexte de classe et réflexion pour le projet d'intervention

Tout d’abord, les élèves de ma classe étaient très curieux d’apprendre. Ils étaient toujours en questionnement par rapport aux différents thèmes que nous abordions, mais ils s’interrogeaient aussi sur différents sujets qui n'étaient pas nécessairement vus en classe. De plus, ce sont des élèves très calmes qui participaient très bien aux activités qui étaient présentées en classe. Selon moi, la philosophie pour enfants était un moyen génial de les faire participer à un projet qui les représentaient vraiment. Comme mentionné ci-haut, la philosophie pour enfant a pour but d’amener les élèves à discuter entre eux sur différents sujets d’actualité ou sur des questions existentielles. Ainsi, comme mes élèves étaient très calmes et qu’ils participaient très bien, je croyais que ce projet pourrait les amener plus loin dans leurs réflexions et ce, par les discussions qu’ils auraient entre eux. Finalement, j’ai pu observer que les enfants de ma classe étaient des passionnés de lecture. Dès qu’ils en avaient l’occasion, ils se prennaient un livre et se plongaient dans leurs histoires. En ce sens, je pensais que le fait d’introduire la littérature à mon projet d’intervention en contexte rejoindrait beaucoup les intérêts de mes élèves, tout en les motivant au maximum.

 

Traces disponibles

Tout au long de mon projet, j'ai pu récolter divers traces qui démontraient les apprentissages faits par les élèves. Pour commencer, à chaque période de philosophie, j'écrivais sur une grande feuille blanche toutes les questions des élèves. Cela constitue une première trace. De plus, j'ai enregistré les élèves lors de discussions philosophiques à quelques reprises. Aussi, j'ai bâti de nombreuses grilles d'observation et de nombreuses autoévaluations par les élèves. FInalement, j'ai aussi en ma possession des affiches que j'ai créées pour aider les élèves dans leurs apprentissages.

 

Observations saillantes

Suite à toutes les périodes de philosophie pour enfant que j'ai vécues avec ma classe, plusieurs observations saillantes sont ressorties de mes analyses. Tout d'abord, lorsque nous avons commencé à faire de la philosophie, les élèves ne savaient pas vraiment quoi poser comme question suite à la lecture d'un album jeunesse. Je les ai aidés à formuler des questions philosophiques (éthique) et je peux affirmer qu'à la fin de mon projet, les enfants savaient tous formuler une question philosophique très ouverte qui pouvait mener à de belles discussions. De plus, je peux dire que les élèves de ma classe ont développé beaucoup de nouvelles stratégies de communication orale. Au début de mon projet, les enfants ne saisissaient pas pourquoi je leur faisais apprendre toutes ces choses. Par contre, à la fin de mon projet, les élèves intégraient des concepts que nous avions abordés en philosophie dans d'autres contextes de la classe, que ce soit en mathématique, en français ou dans d'autres domaines. FInalement, j'ai pu observer que les élèves ont appris à prendre du recul sur leur pratique. Ils sont maintenant beaucoup plus critiques envers eux-mêmes lorsqu'on leur demande de s'évaluer sur, par exemple, leur prise de parole.

Cohorte