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Mes observations et ma réflexion

Dès le début du mois d’octobre, nous avons commencé les 5 au quotidien ainsi que l’écriture d’un récit d’Halloween dans ma classe de 3e année. Ce qui m’a le plus interpelé lors de la lecture de leurs textes est le vocabulaire qu’ils emploient. En effet, celui-ci est peu riche et très redondant. Me voilà donc face à un grand constat : les élèves lisent peu et leur vocabulaire est plutôt de base. À la suite de cela, mon intention s’est considérablement complexifiée. Je voulais maintenant, en plus de donner le gout de la lecture, enrichir le vocabulaire des élèves. Je trouvais que ces deux intentions étaient intimement liées, car le vocabulaire aide la lecture et inversement. En effet, « […] plus on lit et plus les mots les plus couramment rencontrés s’inscrivent dans la mémoire. Une sorte de lexique mental s’installe ainsi progressivement ce qui allège de plus en plus le fastidieux travail de déchiffrement » du texte (Fédération Wallonie-Bruxelles, 2008).

 

La description du projet

Le point de départ de mon projet est La grande fabrique de mots d’Agnès de Lestrade. Cet album, déjà connu de plusieurs enseignants, parle de la valeur des mots et de l’importance de bien les choisir. J’ai donc pris cet album comme pilier central de mon projet qui avait pour objectif d’enrichir le vocabulaire des élèves. En plus de prendre part à différentes activités, les élèves ont eu la chance de travailler le français (lecture, écriture) ainsi que l’art plastique.

Période 1 : Présentation et lecture de l’album La grande fabrique de mots d’Agnès de Lestrade.

Période 2 : Activité, en équipe, de découpage et de classement de mots nouveaux.

(Quelques minutes ici et là : Recherche de beaux mots dans les livres.)

Période 3 : Présentation du dictionnaire et de son fonctionnement.

Périodes 4, 5 et 6: Bricolage d’une ville et de ses beaux mots.

Période 7 : Retour sur les apprentissages faits durant le projet.

 

La nature des traces disponibles

Plusieurs traces différentes sont disponibles à la suite de la réalisation de ce projet. Tout d’abord, lors de la première période, les élèves ont répondu à quelques questions se rapportant à l’histoire de La grande fabrique de mots. Durant la deuxième période, les élèves ont appris de nouveaux mots qu’ils ont ensuite classés dans différentes familles de mots. Cette affiche, affectueusement appelée Magasins de mots, pour faire référence à l’album jeunesse, est toujours en ma possession. De plus, avant de classer les mots sur l'affiche, les élèves devaient remplir un petit document contenant les différentes définitions de mots. Finalement, j’ai aussi conservé les bricolages réalisés par les élèves ainsi que les idées de beaux mots auxquels ils avaient pensé.

 

Les observations saillantes à travers les traces collectées

Tout au long de mon projet, j’ai découvert chez mes élèves une motivation que je ne savais pas présente. À chaque fois que je parlais de La grande fabrique de mots, les élèves étaient excités et ils avaient hâte de se mettre au travail. Je crois que le fait de travailler le vocabulaire de multiples façons leur a permis de voir que cela peut être amusant de choisir des mots nouveaux à intégrer à ses textes. Je n’ai jamais vu des élèves chercher aussi avidement des mots dans le dictionnaire, même lorsque la situation était loin de l’exiger. De plus, même si les activités n’étaient pas toujours simples, les élèves ont persévéré dans leur apprentissage ainsi que dans la réalisation des tâches données.

 

Fédération Wallonie-Bruxelles. (2008). Apprendre à lire : lecture à haute voix et compréhension. Bruxelles, France : auteur. 

Documents
Fichier attaché Taille
pic_document_des_eleves.docx 354.8 Ko
les_magasins_de_mots.docx 58.8 Ko
img_2224.jpg 2.45 Mo
Cohorte