Dans le cadre de mon stage IV, j’ai eu la chance d’enseigner dans une classe multi-niveau de 3e et 4e année. Un défi intéressant dans cette classe est qu’il y avait plusieurs élèves avec des difficultés d’apprentissage et de comportements. Ainsi, j’ai rapidement réalisé qu'avec la différence d'âge et les nombreuses difficultés il y avait un certain manque d’autonomie dans la classe et que cela pouvait causer des désorganisations.
Le but de mon PIC était donc de développer l’autonomie des élèves en commençant par définir ce concept avec eux. Ensuite, je désirais créer un climat de classe qui allait favoriser le développement de l’autonomie.
J’ai donc commencé par avoir une discussion avec eux sur le concept de l’autonomie. Nous avons échangé ensemble et présenté divers exemples de comportements autonomes pour terminer par créer notre propre définition de l’autonomie qui a été inscrite sur un carton que nous avons affiché dans la classe. Nous avons également créé ensemble une affiche avec les différentes étapes à suivre lorsque les élèves avaient des questions lors d’un exercice. Cela pour éviter que les élèves lèvent la main et attendent l’enseignante sans rien faire.
Par la suite, j’ai mis en place une échelle de l’autonomie dans la classe. En effet, en réfléchissant aux diverses façons de rendre agréable le développement de l’autonomie, j’ai réalisé que l’échelle était ce qui correspondait le plus aux besoins de ma classe. En effet, elle permet de cibler les défis propres à la classe et surtout elle permet à chacun d’avancer à son propre rythme et de vivre des réussites. Chaque niveau de l’échelle était associé à une « récompense ». En fait, ces récompenses étaient associées de façon logique avec le niveau d’autonomie que l’élève atteignait. Par exemple, un élève qui était au dernier niveau, donc un élève très autonome, pouvait se promener seul dans l’école comme il a démontré qu’il était en mesure d’adopter les comportements appropriés dans plusieurs situations. Ces récompenses logiques permettaient aussi de motiver l’élève à adopter les bons comportements. De plus, lorsqu’un élève atteignait un niveau d’autonomie, je lui remettais un certificat, je nommais ses comportements autonomes et nous l’applaudissions tous ensemble. Lors de ces moments, je pouvais vraiment voir que les élèves étaient fiers/fières d’eux!
Pour monter les élèves dans les niveaux d’autonomie, je me suis basé sur 2 traces. La première était mes observations quant à la constance de l’adoption du comportement du niveau. La deuxième était la feuille d’autoévaluation des élèves.
J’ai vécu mon PIC lors du dernier bloc du stage donc pendant 3 semaines. À la fin, j’ai pu observer une différence notable quant au niveau d’autonomie des élèves. En effet, les routines étaient beaucoup plus rapides et silencieuses et les élèves utilisaient beaucoup plus les différentes stratégies lorsqu’ils avaient une question avant de lever la main. Les élèves étaient également très fiers/fières d’eux et de leur progrès. Nous avons aussi rempli une fiche d’autoévaluation sommative lors de la dernière journée pour que les élèves réalisent leur progrès et se fixent des objectifs pour continuer à développer leur autonomie.
Fichier attaché | Taille |
---|---|
Échelle d'autonomie.png | 306.49 Ko |
Certificat.png | 253.73 Ko |
Autoévaluation-semaine.png | 432.1 Ko |
Étape question.png | 148.55 Ko |
Autoévaluation sommative.png | 620.2 Ko |