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Cette année, j’ai effectué mon dernier stage en deuxième année de l’École la Passerelle (Lacroix) de Saint-Georges de Beauce. Une classe de 24 élèves, dont 13 filles et 11 garçons se situant presque tous dans un contexte socio-économique plutôt aisé. Une classe calme, où aucun élève n’avait de sérieux problème de comportement.

 

Voici donc comment s’est amorcé la conception de mon projet PIC. 

 

Je me suis d’abord arrêtée à savoir quels étaient les caractéristiques de mon contexte d’enseignement. Quelles étaient les valeurs de l’école? Quel était le projet éducatif de l’école la Passerelle? Car je savais que je devais fournir un projet qui allait dans le même ordre d’idée que ceux-ci.

 

J’y ai ressorti trois grandes valeurs, qui toutes les trois allaient dans le même sens que mes valeurs éducatives personnelles : 

1) Le respect : accepter l’autre tel qui est, le reconnaître et tolérer ses différences;
2) La persévérance : prendre plaisir à fournir un effort constant; 
3) L’estime de soi : s’accepter tel que l’on est, chercher à respecter son corps et son esprit. 
 

Je voulais aussi favoriser l’engagement de tous les élèves et particulièrement les élèves à risque dans leur réussite, comme le mentionnait le projet éducatif de l’école. 

 

J’avais donc en tête de trouver des activités qui répondraient à toutes ses valeurs…

 

Un jour, en début d’année, l’orthopédagogue de l’école vint faire une activité avec les élèves de la classe. Cette activité visait à faire ressortir les moyens d’apprentissage chez les élèves. Ce fut l’élément qui m’inspira pour la réalisation de mon projet PIC. On y ressorti que : 

12 élèves apprenaient avec des images qui se faisaient dans la tête; 
7 élèves apprenaient en entendant une voix dans leur tête  
5 élèves apprenaient en bougeant

À ce moment, j’ai eu l’idée d’offrir aux élèves, tout au long de mon stage, des activités présentées selon ces trois manières d’apprentissage. Je voulais que les élèves aient à leur disposition des activités dans lesquels les élèves kinesthésiques, visuels et auditifs retrouveraient leur méthode d’apprentissage.

 

Or, nos besoins de classe, à ce moment-là de l’année, se situaient surtout dans le domaine des mathématiques (ordre croissant/décroissant, bonds, les symboles >,<,=, dénombrer une collection) et dans le domaine du français (les sons). De là est donc parti la première partie de mon projet PIC, les «missions sons». Il s’agissait de partir du besoin des élèves dans la formation de certains sons et de mettre en place une manière d’apprendre qui reliait à la fois les élèves kinesthésiques, visuels et auditifs. Une foule d’autres activités s’est jointe aux missions sons que nous avions. Mon but étant toujours de favoriser l’estime de soi des élèves et de respecter leur corps et leur esprit, je leur faisais vivre des expériences où tous pouvaient se sentir à leur meilleur, puisqu’ils apprenaient selon leur propre méthode de d’apprentissage (visuel, kinesthésique, auditif). On voyait naître chez l’enfant un sentiment d’efficacité et d’estime personnelle, puisqu’ils étaient exposés à des activités qui mettaient de l’avant différentes méthodes d’apprentissage. J’en fis donc autant dans le domaine des mathématiques.

Les traces que j’ai recueillies lors de mon projet PIC sont de toutes formes : photo, réalisations personnelles d’élèves, notes, etc. 

 

Durant mon projet, je réalisais que celui-ci aidait grandement les élèves. Chacun pouvait avoir une place à sa juste mesure dans son apprentissage. Je voyais les élèves augmenter leur sentiment d’estime de soi personnel. Je m’apercevais que certains d’entres-eux avait l’impression d’être meilleur et cela, seulement parce que je leur avais offert des activités à leur pointures quant aux méthodes d’apprentissages.

 
Cohorte