Projet intégrateur

Description rapide du PIC :

Mon PIC est basé sur la pédagogie Outdoor. Cette pédagogie est beaucoup utilisée en Europe, mais j’espère de tout cœur qu’elle prenne de plus en plus de place au Québec. Elle consiste à ce que les élèves travaillent en dehors de la classe, voire même à l’extérieur de l’école. Ainsi, les élèves n’ont pas l’impression d’être en classe et de devoir se bourrer le crâne de notions expliquées magistralement. Ils ont l’impression de jouer, mais tout en apprenant. Par exemple, je pourrais amener les élèves travailler dans le gymnase, dans un local du service de garde ou bien même encore dehors ! Plusieurs activités et projets peuvent se réaliser avec cette pédagogie.

Ma classe :

• 26 élèves ---» 14 garçons, 12 filles (25 élèves pour la dernière activité)
• 3 TDA(H) diagnostiqués
• Une petite ayant une déficience auditive
• Élève avec une cote 34
• Élèves ayant de grands intérêts pour l’école
• Participation active
• Motivation et désir d’apprendre

Le besoin principal de ma classe :

• La majorité de mes élèves ont un immense besoin de bouger. En effet, rester assis sur une chaise plus de 30 minutes leur est impossible. Nous devons les faire bouger, manipuler, travailler seuls, en équipes, en dyades et nous devons également varier nos méthodes pédagogiques

Échéancier :

J’ai effectué 3 activités qui se sont échelonnées sur 4 périodes. Mes activités n’avaient pas de lien entre elles, le but étant tout simplement de sortir de la classe pour apprendre en s’amusant.

Obstacles anticipés :

• Quelques petites filles ne sont pas très actives dans ma classe.
• La température : Je ne pouvais pas aller dehors s’il mouillait ou bien s’il faisait tempête.
• Disponibilités des locaux. (gymnase, locaux du service de garde)

Personnes ressources ou matériel à consulter et ou à utiliser :

Personnes ressources 

• Mon enseignante associée
• Tout le personnel de l’école pour connaître leurs disponibilités pour emprunter leurs locaux.

Matériel

• Ballons, boîtes de carton, feuilles, cônes, cordes à danser et plus encore.

Évaluation :

• Suite à chaque activité outdoor réalisée, nous faisions des exercices pratiques en classe pour ensuite que la notion soit évaluée. J’ai évalué de façon sommative les angles, les lignes, les solides et les classes de mots. J’ai également évalué quelques compétences transversales comme Se donner des méthodes de travail efficaces et Coopérer. 

 

Activité 1 : Pour réaliser mon activité «OutDoor », les élèves et moi sommes allés au gymnase ! Les élèves devaient réaliser une activité qui développait le sens des lignes et des angles. Ils étaient appelés à lire des mises en situation et à les reproduire au sol. Par la suite, ils devaient dessiner les lignes que leurs corps représentaient. (25 élèves étaient présents)

Points forts :

• Les élèves étaient actifs
• Les élèves étaient contents de travailler dans le gymnase
• Cette activité a favorisé le travail d’équipe
• Belle amorce pour travailler ultérieurement les lignes et les angles plus en profondeur
• 22 élèves sur 25 ont aimé l’activité
• Mises en situations loufoques

Points faibles :

• Certaines mises en situation étaient trop difficiles à mimer (point ressorti par un élève)
• Le ton de voix élevé (J’ai dû retirer certains élèves que j’ai avertis plus deux fois.) 
• Certaines équipes perdaient leur temps à mimer beaucoup trop longtemps les mises en situation.

Activité 2 : Le but de cette activité était de réviser les classes de mots, plus principalement, le déterminant, le nom et l’adjectif. Avant de se rendre à l’extérieur, les élèves et moi avons fait une petite révision concernant les « trucs » que l’on pouvait se donner pour reconnaître la classe d’un mot. Cette petite révision a duré tout au plus dix minutes. Ensuite, nous sommes allés à l’extérieur et les enfants ont formé un cercle. J’étais au milieu de celui-ci avec un ballon dans les mains. Lorsque je lançais le ballon à un élève, je lui disais, par exemple, « adjectif » et il devait m’en nommer un. Nous avons fait un premier jeu ainsi et nous avons monté d’un cran le niveau de difficulté. Je lançais maintenant le ballon à un élève en lui disant un mot, par exemple, « vos » et il devait me dire de quelle classe de mot il s’agissait. (24 élèves étaient présents, mais 7 d’entre eux ont dû être retirés du jeu pour comportements inacceptables.)

Points forts :

• Les élèves étaient contents d’être à l’extérieur d’autant plus qu’il faisait beau
• Pratiquer la motricité globale et fine
• Façon ludique de réviser pour un éventuel examen
• Les élèves ont aimé travailler avec un ballon
• 18 élèves sur 24 ont aimé l’activité (Je tiens à mentionner que les 7 amis qui ont été retirés du jeu ont affirmé ne pas avoir aimé l’expérience…Si nous calculons 24-7 = 17, on se rend compte rapidement qu’une seule personne n’a réellement pas aimé l’activité)

Points faibles :

• Attendre son tour était long. (Je devais lancer le ballon à 23 amis avant de revenir au point de départ)
• Les amis de maternelle jouaient également dehors lors de cette période. Mes élèves étaient donc plus facilement distraits.
• Les élèves m’ont demandé plus de défis, ce que je n’ai malheureusement pas eu le temps de faire. Ils auraient aimé que je leur nomme une phrase simple et qu’ils me trouvent tous les déterminants, les noms et les adjectifs dans celle-ci. J’aurais eu le temps de le faire, mais compte tenu de mes 7 moineaux que je devais gérer sur le bord du mur, nous avons dû entrer avant le temps prévu pour faire un retour sur les consignes.

Activité 3 : Le but de cette activité était que les élèves découvrent le développement des solides. Pour ce faire, chaque enfant avait en sa possession 3 feuilles 8 et demi par 17 sur lesquelles on retrouvait 3 développements différents. Ils devaient découper les lignes pleines et plier les lignes pointillées et ainsi se formait un solide. Il est à noter que nous avions déjà abordé amplement la notion de solides, mais jamais celle du développement. Pour réaliser cette activité, nous avons tassé les tables de la bibliothèque sur les bords des murs afin que les élèves puissent travailler par terre et nous avions apporté deux bacs de recyclage afin qu’il n’y ait pas de retailles partout. Les élèves avaient le droit de parler entre eux, mais je leur ai mentionné que ceux qui me surprendraient, c’est-à-dire s’ils ne parlaient pas trop fort, qu’ils s’appliquaient et que leur travail avançait bien, ils pourraient travailler sous les tables. Motivation extrême ! Par la suite, nous avons collé nos trois développements sur trois cartons différents et nous avons remarqué ensemble, en formant le solide, combien ce dernier possédait de sommets, d’arêtes et de faces. Nous en avons fait une page de lexique. Pour la réalisation de cette activité, 24 élèves sur 25 étaient présents.

Points forts :

• Les élèves étaient excités à l’idée de travailler au sol et sous les tables
• Malgré que ce travail s’effectuait de façon individuelle, les élèves avaient le droit de parler ce qui a favorisé une bonne cohésion de groupe
• La notion de développement s’est avéré un franc succès, car elle a été amenée de façon ludique
• Le climat de classe était agréable
• Les consignes de sécurité ont été respectées de tous
• Les trois pages de lexique ont permis aux enfants de bien étudier
• 24 élèves sur 24 ont aimé l’activité

Points faibles :

• La dernière partie de notre activité, soit le moment pendant lequel on devait remplir notre feuille de lexique, a dû être déplacée dans notre classe, car le concierge devait absolument venir réparer un bris à la bibliothèque. Nous n’avons donc pas eu le choix de se déplacer.
• Quatre élèves ont dû manquer une partie de l’activité, car ils sont allés en orthopédagogie. Ils ont dû reprendre le travail pendant la récréation.