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J’ai réalisé mon stage 4 dans une classe de 1e année du primaire. Cette classe, composée de 22 élèves âgés de 6 à 7 ans, était un groupe diversifié, comprenant 13 garçons et 9 filles. Parmi eux, plusieurs étaient incroyablement actifs, prêts à se lancer dans n'importe quelle activité qui implique le mouvement et la manipulation. Il y avait également quelques élèves impulsifs qui avaient du mal à réguler leurs émotions, à anticiper les résultats de leurs actions, et qui adoptaient parfois des comportements qui perturbaient l'environnement de la classe. Lorsque j’abordais des notions qui exigeaient une attention soutenue et une concentration prolongée, il y avait plusieurs élèves qui rencontraient des difficultés à rester en place. Ils manifestaient un grand besoin de bouger, ce qui se traduisait par des postures d'écoute inadéquates, comme bouger leur chaise, se lever, se tourner, ou lever les jambes. De plus, ces élèves avaient tendance à être verbalement actifs, parlant sans cesse et émettant des bruits de bouche.

Mon PIC visait donc le besoin de bouger, un aspect particulièrement prononcé chez les enfants âgés de 6 et 7 ans.

Pour répondre aux besoins naturels de mobilité de ces élèves, tout en cultivant leur concentration et leur bien-être, j’avais proposé d'intégrer régulièrement des séances de yoga au sein de notre routine scolaire pendant 4-5 semaines. Les postures de yoga simples, les exercices de respiration délibérés et les techniques de relaxation œuvrent ensemble pour instaurer un sentiment de recentrage et de calme. Ces séances, courtes, mais captivantes, permettaient aux élèves de s'exprimer physiquement tout en tissant un environnement qui favorise l'apprentissage et qui enracine une concentration renforcée au sein de la salle de classe. Pour ce faire, j’utilisais des capsules de « Madame Yoga » à l’aide du tableau numérique.

Afin de documenter la réalisation de mon projet, notamment pour l’améliorer continuellement, plusieurs outils ont été prévus.

Les observations en classe étaient essentielles afin de documenter l’impact du yoga. En observant le comportement des élèves en classe, leur niveau de concentration, leur engagement et leur participation, je pouvais consigner ces informations notamment dans une grille d’observation. Les observations pouvaient également se faire à l’aide de la prise de vidéos pour s’assurer d’avoir un retour efficace sur les observations. La rétroaction des élèves ainsi que la tenue d’un journal de bord étaient également prévues pour documenter le projet.

Résultats :

Je n’ai pas pu réaliser mon projet d’intervention en contexte puisque mon école faisait partie de la FAE. En raison de la grève des enseignants, je n’ai pas pu mettre en œuvre mon projet et en dégager des résultats signifiants.

Cohorte