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Contexte

Lors de mon changement de classe lors de mon stage 4, j’ai découvert des élèves très anxieux. Ils n’avaient pas de structure ni de routines claires. Durant la première semaine, plusieurs élèves venaient me voir afin de me nommer leurs difficultés. En discutant avec les enfants de ma nouvelle classe, j’ai réalisé qu’ils avaient leur réussite à cœur et qu’ils devaient les partager afin que leur enseignante puisse en prendre connaissance. J’ai donc lancé une idée afin qu’ils consignent leurs difficultés. Cette idée est devenue mon PIC. Je souhaitais, grâce à mon projet, responsabiliser les enfants face à leurs apprentissages et les aider à devenir des agents actifs de leur propre vie. 

 

Interventions menées

Lorsque j’ai lancé l’idée du cahier, j’ai discuté avec les élèves afin de trouver la meilleure formule pour la classe. C’est ainsi que j’ai créé un petit cahier où les élèves pouvaient noter leurs difficultés. Afin de garder l’anonymat, les enfants écrivaient leur numéro ainsi que la notion qu’ils ne maitrisaient pas totalement. Lorsque j’en ai fait mon PIC, j’ai décidé de créer une liste uniquement composée uniquement des numéros de classe et j’ai moi-même écrit les notions que nous avons apprises afin de regrouper les enfants ayant les mêmes difficultés afin de pouvoir les aider. Lorsque j’ajoutais des notions, j’informais les élèves afin qu’ils puissent ajouter des crochets au besoin. J’ai également demandé à certains élèves de réévaluer leurs difficultés quelques semaines plus tard.

 

Résultats

J’ai réalisé que mon projet touche certains élèves, mais pas toute la classe. Certains élèves ayant des difficultés ne sont pas capables d’identifier qu’ils ne comprennent pas la matière. D’autres enfants mentionnent qu’ils n’ont pas acquis une certaine notion, mais mes observations disent le contraire. Cela peut cacher une autre conclusion : peut-être un manque de confiance ou une recherche d’attention. Ce projet facilitait également la formation de sous-groupes de besoin. Par contre, j’ai réalisé que le manque de temps a fait en sorte que je n’ai pas pu mener mon projet aussi loin que je l’aurais voulu. J’ai trouvé que mon projet a apaisé plusieurs élèves puisqu’ils me nommaient, de manière détournée, leurs difficultés. 

 

Traces disponibles

Le petit cahier est la trace la plus concrète que je possède. De plus, puisque je fais des portraits de classe lors de la correction de chaque examen, je suis capable d’analyser si ce que l’élève identifie comme une difficulté pour lui en est réellement une. 

Cohorte