Mon stage s'est déroulé dans une classe de préscolaire à l'école La Chanterelle à St-Étienne-de-Lauzon, école faisant partie du centre de services scolaires des Navigateurs. J'ai eu la chance d'avoir une belle classe d'élèves intéressés et plaisants à côtoyer. J'ai rapidement constaté que les élèves avaient, en majorité, un intérêt marqué pour la lecture, les livres et l'écriture. Je me devais donc de les emmener à vivre des activités qui allaient dans leur intérêt et qui comblaient ce besoin d'en apprendre davantage. Également, j'ai rapidement constaté que certains élèves avaient des défis au nouveau de la représentation de leur schéma corporel et, malgré les autoportraits mensuels, je me devais de les aider à prendre conscience de leur corps. C'est donc en voulant répondre à ces deux besoins que j'ai décidé de monter une SEA personnalisée aux élèves de ma classe.
Inspirés par la littérature jeunesse, les élèves du préscolaire avaient comme activité de créer une "monstrerie" collective. Chaque élève devait ainsi créer son propre monstre et lui donner un nom. Pour y arriver, les élèves ont vécu une séquence d'activités pédagogiques leur permettant de se familiariser avec le thème et de s'inspirer.
Dans un premier temps, les élèves ont exploré l'autrice Élise Gravel et ses nombreuses œuvres qui présentent toutes sortes de monstres: des gros, des petits, ceux avec un oeil, ceux avec des centaines de yeux, ceux avec des pattes, d'autres avec des tentacules, etc. Les élèves avaient ainsi la chance de constater que les monstres pouvaient être uniques et pouvaient avoir un schéma corporel différent des humains (on oublie le classique deux yeux, deux bras, deux jambes). Pour créer un comparatif, ils ont exploré leur schéma corporel au travers de plusieurs activités artistiques : le bonhomme en action à la manière de Keith Harring, l'auto-portrait, etc.
Également, à l'aide de ces œuvres et au travers de plusieurs activités et ateliers, les élèves ont été mis en contact avec l'écrit et ils ont développé leur conscience phonétique. Cela leur a permis de faire, pour certains, des liens graphème-phonème et de faire des tentatives d'écriture. Au quotidien, l'enseignante lisait des histoires aux élèves, présentaient des "lettres" et leur "son" dans un contexte ludique, ce qui a donné "l'envie d'écrire" à plusieurs élèves.
Finalement, au terme de la séquence, les élèves ont dû créer un monstre unique et leur donner un nom en faisant une tentative d'écriture, créant ainsi une monstrerie très originale et diversifiée.
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