Cet automne, j’ai réalisé mon dernier stage au Collège Jésus-Marie, une école privée de Sillery, dans une classe de 4e année composée de 32 élèves. Lors des premières semaines, j’ai pu dresser un portrait de ma classe particulièrement hétérogène (voir « Portrait de classe »). De plus, les élèves qui se trouvaient dans ma classe ont choisi le volet « sport ». Cela signifie que mes élèves ont des sorties sportives mensuelles et ont le double de temps en éducation physique par neuvaine. Ce sont donc des enfants actifs qui aiment bouger. Ainsi, lors chaque récréation, mes élèves ont besoin de dépenser leur énergie afin d’être disposés à apprendre lors de leur retour en classe, et ce, particulièrement mes 18 garçons. Ces élèves se rassemblaient avec d’autres élèves de 4e année pour jouer au soccer. Ce jeu sportif était l’origine de nombreux conflits et frictions. En effet, certains enfants agissaient mauvais perdants puis d’autres mauvais gagnants. La répartition des équipes par certains leaders négatifs favorisait les frictions. Par ailleurs, les élèves ne pensaient pas toujours avant de parler ou d’agir. Ils tentaient souvent de résoudre leurs conflits par des gestes impulsifs. En ce sens, les conflits dégénéraient et se poursuivaient dans la classe, car ceux-ci ne se réglaient pas.
Nombreuses sont les fois où j’ai réglé des conflits après les récréations. Le temps que je prenais pour gérer les chicanes était du temps perdu pour de l’enseignement et surtout de l’énergie perdue. De plus, j’avais l’impression que ces conflits influençaient négativement la cohésion générale du groupe-classe. Mes leaders rejetaient parfois certains élèves à cause de problèmes survenus à la récréation. Les travaux d’équipe étaient aussi à éviter, car le choix des équipes créait de la chicane et du mécontentement tant pour les garçons que pour les filles.
En outre, j’ai observé que mes élèves étaient très impulsifs dans leurs gestes et dans leurs paroles, ce qui s’avérait blessant pour les autres. La résolution de conflit était une lacune pour la majorité de mes élèves ainsi que la tolérance et l’écoute de l’autre. Les habiletés sociales en général étaient à travailler.
Intentions d’intervention
À travers mon PIC, je désirais outiller mes élèves afin d’améliorer leurs habiletés sociales pour répondre au besoin d’apprendre à vivre ensemble, à régler leurs émotions, à interagir adéquatement avec les siens, à développer des relations interpersonnelles positives et d’améliorer leur capacité à gérer des conflits par différentes stratégies mises à leur disposition. De plus, par ces stratégies, je désirais améliorer la cohésion du groupe-classe puis favoriser la tolérance entre autrui et l’écoute.
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