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Les problèmes observés sur le contexte de la classes (mes observations)

J’ai réalisé mon stage IV en 1ère année dans un milieu favorisé. La classe était composée de 18 élèves et les rythmes d’apprentissage étaient très variés. Les élèves plus forts travaillaient rapidement et avaient de la facilité avec les concepts surtout au début de l’année. Les élèves ayant plus de difficulté avaient un rythme d’apprentissage plus lent. La différenciation était donc très importante dans cette classe pour que tous les élèves se développent à leur plein potentiel et que personne ne s’ennuie.

J’ai rapidement observé que les élèves ne démontraient pas un intérêt particulier pour les mathématiques. Lorsque je leur demandais ce qu’ils avaient aimé pendant la journée, la période des mathématiques étaient rarement nommée. En français, ils s’intéressaient à Mélissa, le personnage du manuel, alors qu’en mathématique il n’y avait rien de spécial. Je me suis dit qu’un projet en mathématique serait intéressant pour leur transmettre mon intérêt pour cette matière.

Dans ma classe d’attache, il y avait régulièrement des « périodes patrons ». Il s’agit d’une période pendant laquelle les élèves ont différentes tâches à réaliser et ils peuvent les faire dans l’ordre qu’ils souhaitent. Les élèves aiment bien ces périodes puisqu’ils travaillaient à leur rythme et sont autonomes. L’autonomie est une valeur très importante pour moi et je souhaitais la mettre de l’avant dans mon projet. Les « périodes patrons » étaient individuelles. En fait, les élèves travaillaient rarement en équipe dans la classe.

 

Réflexion qui a conduit à mettre en œuvre mon projet

En lien avec mes observations, je souhaitais entreprendre un projet touchant la différenciation, les mathématiques (motivation), le développement de l’autonomie et celui des habiletés à travailler en équipe. Je voulais proposer aux élèves un projet plaisant « hors du commun » dont ils allaient se souvenir longtemps.

En cherchant à la bibliothèque, je suis tombée sur un livre qui présentait les centres mathématiques. Je ne sais pas si vous connaissez cette méthode d’apprentissage, mais moi, je la trouve très intéressante. Il s’agit d’activités mathématiques que les élèves réalisent en équipe pendant une période déterminée. Les centres mathématiques permettent d’approfondir les concepts selon le niveau des élèves. Il permet l’ « apprendre ensemble» tout en utilisant le «vivre ensemble», car lorsqu’on joue à un jeu, il est important de respecter certaines «règles sociales» (attendre son tour, s’expliquer lorsque nous sommes en désaccord, etc.).

Les centres mathématiques semblaient être un projet parfait pour ma classe. Bien entendu, je n’ai pas réalisé exactement ce que j’avais en tête au début puisque ce projet était énorme. Je devais être réaliste puisque j’avais seulement un mois pour le réaliser.

 

Le projet : « Docteur M. »

À chaque semaine pendant un mois, Docteur M., un mathématicien fou nous envoyait une boîte avec des jeux mathématiques à l’intérieur accompagnée d’une vidéo de lui. Les jeux mathématiques reprenaient les concepts que nous avions vu en classe pour les approfondir et s’assurer qu’ils soient bien ancrés. Les jeux étaient composés essentiellement de matériel permettant la manipulation. 1 période de 60 minutes et 2 périodes de 20 minutes par semainte étaient allouées au projet Docteur M. Ce dernier s’est terminé par la venu de Docteur M. en classe pour animer une période complète de jeux mathématiques.

 

Observations saillantes

Docteur M. a conquis le cœur des élèves. Dès la deuxième semaine, ils étaient attachés à ce personnage. Ils me parlaient régulièrement de lui. Nous avions une affiche avec Docteur M. inscrit dessus dans le menu du jour et les élèves attendaient avec impatience cette période pour découvrir ce qu’ils nous avaient envoyé. Certains élèves ont même fait l’inventaire de son pop corn mathématique et lui ont envoyé. On voit que les élèves avaient un grand intérêt envers cette période. Même pour les périodes de mathématiques « normales », j’ai observé une augmentation de leur degré de motivation. Ils voulaient augmenter leur niveau de connaissances mathématiques.

Aussi, le travail d’équipe était plus difficile au début du projet. Certains élèves avaient de la difficulté à s’entendre sur le fonctionnement d’un jeu et ils paniquaient immédiatement lorsqu’ils croyaient que leur partenaire avait triché. Ils avaient de la difficulté à travailler ensemble et à expliquer à l’autre pourquoi il était dans l’erreur. Par contre, à la fin du travail, c’était beaucoup mieux. Les élèves étaient capables de s’expliquer les concepts et de justifier leurs choix.  

 

La nature des traces disponibles

- Photos d'élèves

- Caractéristiques des centres mathématiques réalisés en classe

Documents
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Cohorte