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jan 15 2020

Cet automne, j'ai effectué mon stage final à l'école François-Thibault à Bonaventure, mon village natal en Gaspésie. La classe dans laquelle j'ai eu la chance d'enseigner est une classe multiniveau de troisième et quatrième années. La disparité de la vitesse d'apprentissage des élèves y est très grande. Parmi les 23 élèves, deux sont en modification de niveau premier cycle et un est en modification de niveau préscolaire. Plusieurs autres présentent des difficultés variées.

Dans le cadre de mon plan d'intervention en contexte, j'ai souhaité mettre en place un fonctionnement en classe permettant de travailler dans la zone proximale de chacun des élèves afin qu'ils puissent tous apprendre et vivre des réussites. Pour ce faire, j'ai élaboré un fonctionnement d'ateliers en collaboration avec la conseillère pédagogique de la commission scolaire, l'orthopédagogue de l'école et mon enseignante associée.

Chaque semaine, trois périodes d'une heure sont attribuées aux ateliers. Ces ateliers prennent la forme de six centres rotatifs où les élèves travaillent 30 minutes avant de passer au suivant. Chacun des centres a une visée différente: écriture, lecture, étude de mots, résolution de problèmes et mathématiques. Finalement, le sixième centre est celui de l'enseignante ou les activités proposées sont adaptées au groupe d'élève assis à la table. À ce centre, j'interviens selon le modèle RAI en offrant des activités de révision, de consolidation ou d'enrichissement selon les élèves ciblés.

Des effets considérables ont été remarqués quant à la motivation et l'implication des élèves dans leurs apprentissages. De plus, sur le plan académique, les élèves en plus grande difficulté accédaient à une meilleure compréhension des concepts problématiques après les avoirs travaillés au centre de l'enseignante.

Cohorte