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Contexte

J’ai complété mon stage IV à l’école Fernand-Seguin à la commission scolaire des Découvreurs. L’école Fernand-Seguin est une école à vocation scientifique où l’intégration de la démarche scientifique se fait dès la maternelle. Cette école se situe dans un environnement multiculturel au cœur de St-Foy. Mon stage s’est réalisé dans une classe de 1re année avec 22 élèves. Parmi les 22 élèves de ma classe, quelques élèves présentaient des difficultés importantes, surtout en écriture et en lecture. 

Au départ, comme c’était une école à vocation scientifique, je désirais faire mon projet dans ce domaine. Par contre, en ciblant mes besoins et les besoins des élèves, je me suis rendu compte que le domaine de la science ne venait pas rejoindre ces besoins. Dans mon PIC, je désirais aider les élèves en difficultés dans le domaine du français, mais je désirais surtout aider les élèves à développer leur autonomie. De plus, comme les élèves étaient peu autonomes, je manquais beaucoup de temps pour faire des rétroactions individuelles avec mes élèves. J’ai donc choisi de développer un projet qui pouvait aider les élèves dans leurs difficultés d’apprentissage, mais aussi les aider à développer un certain niveau d’autonomie.

Description du PIC

Afin de répondre aux différents besoins que j’avais ciblés dans la planification de mon PIC, j’ai décidé de mettre en place les 5 au quotidien dans ma classe de stage. Les résultats souhaités en mettant en œuvre cette approche étaient de développer l’autonomie des élèves en écriture et en lecture et de permettre des moments de rétroactions un à un avec les élèves.

Les interventions menées 

Afin de mettre en place mes différentes interventions, je devais premièrement me renseigner sur cette approche. J’ai donc consulté différents sites internet et j’ai discuté avec d’autres enseignantes qui avaient déjà utilisé cette approche. Par la suite, je devais choisir et organiser le matériel pour les différents ateliers, choisir des endroits dans la classe pour les différentes stations, organiser le mode fonctionnement pour le choix des ateliers, expliquer et modéliser les différents ateliers aux élèves et finalement, expliquer la routine pour les « 5 au quotidien ».

Atelier 1 : Lecture à deux : fiches lecture à deux, placer les feuilles dans un duo-tang et faire la rotation des fiches de lecture chaque semaine.

Atelier 2 : Étude des mots : Planifier différentes activités pour l’étude des mots (ex. écriture des mots avec pâtes à modeler, écriture des mots au iPad, écriture des mots sur tableau blanc, écriture des mots à la craie) et préparer la liste des mots d’orthographe avec les nouveaux chaque semaine pour pouvoir l’affiche à la station de l’atelier.

Atelier 3 : Écouter la lecture : codes QR sur des petits cartons que les élèves peuvent « scanner » à l’aide de la tablette électronique.

Atelier 4 : Travaux d’écriture : écriture libre dans le cahier d'écriture

Atelier 5 :  Lecture à soi : lecture individuelle d’un livre au choix de l’élève

Afin de rendre les élèves autonomes dans ces différents ateliers, j’affichais au TBI un tableau avec le nom des différents ateliers et le nom des élèves à chaque retour du dîner. De plus, j’affichais un chronomètre de 15 minutes au TBI. Les élèves devaient donc faire les ateliers jusqu’au son de la cloche sans venir me voir. Si les élèves avaient une question, ils devaient poser la question à d’autres élèves et ils pouvaient venir me voir seulement s’ils ne pouvaient plus avancer sa tâche et que les autres élèves ne pouvaient l’aider. À chaque début de semaine, je m’assurais d’expliquer les différentes activités pour anticiper les questions pendant les ateliers.

Les résultats

Après quelques semaines, je pouvais déjà remarquer une différence chez quelques élèves. Les élèves étaient capables, en majorité, de faire la période d’ateliers sans venir me voir. Pendant la première semaine, quelques élèves avaient de la difficulté à travailler seuls pendant plusieurs minutes. Par contre, j’essayais de leur faire comprendre qu’ils pouvaient s’aider entre eux lorsqu’ils avaient des questions et qu’ils étaient capables de travailler pendant plusieurs minutes sans mon aide. De plus, j’ai remarqué une différence sur le temps de rétroaction supplémentaire que j’avais en mettant en œuvre cette approche. Pendant les « 5 au quotidien », je pouvais retirer des élèves pour faire des entretiens et des retours sur d’autres activités.

Cohorte