Contexte de classe et observations
Dans le cadre de mon dernier stage du baccalauréat, j'ai réalisé un projet d'envergure en lien avec l'écriture spontané, mais aussi en lien avec certaines compétences transversales. Dès mes premières journées de stage, j'ai remarqué que les élèves avaient beaucoup de difficulté à travail en équipe. Le problème est que ma classe était équipée de tables de travail et non des pupitres individuels. Ainsi, les jeunes sont constamment en apprentissage avec les autres. Je trouvais que cette difficulté devenant alors une grande lacune pour le groupe. Aussi, pour la toute première année, mon enseignante associée utilisait une nouvelle méthode d’apprentissage pour l’écriture. Ce changement apportait certaines adaptations pour les enfants qui étaient habitués d’avoir un certain cadre à respecter lors des périodes d’écriture. Pour moi, ces deux problèmes représentaient un beau défi à relever pour mon travail de stage.
Description du projet
Le but de mon projet était de faire développer aux élèves des stratégies pour travailler en équipe efficacement tout en étant automne dans l’écriture d’une histoire complète. Le projet a duré plus d’un mois, a raison d’au moins deux à trois périodes par semaine.
Afin de réaliser une histoire complète, c’est-à-dire avec un début, un milieu et une fin, j’ai tout d’abord fait un mini-projet sur la construction d’une histoire. Chaque élève a d’ailleurs réalisé sa propre histoire en quelques phrases afin de valider que les informations enseignées étaient bien comprises. Par la suite, j’ai fait une activité d’amorce concernant le projet. En grand groupe, nous avons eu une discussion sur ce qu’était l’entraide et la coopération. Après avoir fait ressortir les éléments importants, les élèves devaient appliquer sur papier ce qu’ils venaient tout juste de partager en mots. Ils devaient passer à l’action. J’ai distribué une grande feuille sur laquelle ils devaient dessiner un moment de leur vie où ils ont vécu une situation d’entraide ou de coopération. Le défi était de trouver des méthodes de travail efficaces pour que les quatre élèves de l’équipe participent tous de manière équitable à la réalisation du travail.
Puis, deux périodes plus tard, la réalisation d’une histoire en équipe venait se placer tranquillement dans leur esprit. J’ai tout d’abord fait un retour sur les situations vécues lors de la réalisation du dessin. Je fus étonnée de constater la pertinence de leurs commentaires. Plusieurs d’entre eux se sont félicités ou ont fait des remarques constructives. Après avoir expliqué les quelques critères que devait respecter leur histoire, soit qu’elle soit en lien avec Noël et qu’elle est au minimum quatre pages, les élèves ont pu commencer l’écriture de leur conte de Noël. Comme il s’agissait d’écriture spontanée, je ne guidais pas les élèves dans le choix de leur conte. Ils s’entraidaient pour trouver des idées intéressantes.
Durant toutes ces périodes d’écriture, certains conflits ont éclaté dans les équipes, mais je voulais qu’ils apprennent à faire des compromis entre eux. Ainsi, je n’intervenais qu’en dernier recours.
Enfin, lorsque l’écriture sur papier fut concluante, les élèves devaient réaliser leur conte sur une tablette avec l’application BookAbi. Ils devaient choisir les personnages, les décors, le type d’écriture, etc. Cette méthode a permis de diversifier le travail de chacun et surtout de le rendre plus esthétique.
Traces du PIC
Comme le travail se réalisait en grande partie sur les tablettes de l’école, je n’ai pas conservé de travail achevé. Par contre, je possède les documents réalisés lors de l’amorce, mais aussi lors de l’écriture des idées. J’ai aussi pris quelques photos dont je dois d’abord brouiller les visages. Ainsi, je ne les déposerai pas sur ma vignette, mais je pourrai les utiliser lors des travaux.
Résultats suite au PIC
Comme mon PIC s’est étalé sur plus d’un mois, j’ai pu constater une évolution des comportements face à l’écriture assez rapidement. Les élèves ont développé une confiance en eux en ce qui touche aux choix de leurs idées. Ils sont devenus beaucoup plus automne. Ils utilisent davantage les outils à leur disposition avant de venir chercher de l’aide. Aussi, les élèves sont plus à l’aise de travailler en équipe. Ils ont développé certaines stratégies comme celle de se donner des rôles pour ne rien oublier lors de la réalisation de tâche. De plus, lorsqu’un conflit éclate lors d’un travail ou même lors de la récréation, les élèves sont plus automnes dans la résolution de leurs conflits.
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