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jan 18 2016

Contexte de ma classe

Mon école était située dans un milieu défavorisé et multiethnique à Québec. J'avais 15 élèves au départ, 7 garçons et 8 filles. Un huitième garçon s'est ajouté un peu avant la fin de mon stage. La lecture et l'écriture prenaient une place prépondérante dans ma classe grâce, entre autres, aux cinq au quotidien. Par contre, les élèves possédaient de grands écarts académiques. Plusieurs services étaient offerts à ces élèves (orthopédagogie, orthophonie et MACC) afin de travailler leurs difficultés académiques. 

Pourquoi ce projet?

Trois raisons m'ont poussée à choisir ce PIC.

- L'apprentissage de la lecture est un énorme morceau à la première étape.

- Après des observations effectuées au début de mon stage, j'ai pu remarquer que les élèves de ma classe possédaient un vif intérêt pour la littérature et pour l'écriture. Ces élèves arrivaient de la maternelle avec un bagage qu'ils souhaitaient exploiter.

- Finalement, je possède aussi un grand intérêt pour la littérature et pour l'écriture, ayant débuté un certificat en création littéraire et dévorant aussi plusieurs types de livres.

Composantes du projet

Les monstres

Au mois d'octobre, j'ai profité de la période de l'Halloween pour travailler la thématique des monstres. Mon but était de faire décrire un monstre sorti de l'imagination des élèves. Pour ce faire, j'ai tout d'abord lu deux albums d'Élise Gravel (Bienvenue à la Monstrerie et J'élève mon monstre) de façon poussée et en insistant beaucoup sur la description des monstres. J'ai profité de ces lectures pour créer avec les élèves un mur de mots qui pouvaient décrire un monstre et d'adjectifs pouvant les qualifier. Ensuite, je leur ai fait créer leurs monstres à l'aide de pastels gras et en utilisant le thème «À la manière... d'Élise Gravel». Une fois l'oeuvre terminée, je leur ai demandé d'écrire trois phrases portant sur la description physique du monstre et au moins une sur un trait de caractère. Ils ont fait leur premier jet, puis nous avons invité les élèves d'une classe de cinquième année pour les aider à corriger leurs textes. Finalement, leurs productions furent affichées dans le corridor.

Les histoires collectives

À chaque semaine de ma prise en charge après le choix de mon PIC, je créais des histoires avec les élèves de mon groupe. Ensemble, nous avions choisi de raconter les histoires de Minou Alpha (la mascotte fétiche de leur manuel de français). Nous commencions la période par une tempête d'idées en utilisant la structure de base de création d'un récit (Qui? Quoi? Quand? Où? Problème?). Les élèves me donnaient leurs idées et nous votions ensemble. Ensuite, je m'asseyais à l'ordinateur et les élèves commençaient à me donner leurs idées. Mon rôle était tout d'abord de transcrire l'histoire, mais aussi de les aider à préciser leurs idées, chercher avec eux, les aider à formuler leurs idées en des phrases concrètes et de faire participer tout le monde. Après la période, je faisais une mise en page de l'histoire avec des carrés blancs. Le lendemain matin en rentrant, les élèves relisaient leur histoire et l'illustraient. J'en profitais pour leur enseigner des notions de base pour illustrer une histoire (le décor, le placement des personnages, la présence et la récurrence de ceux-ci, pour ne nommer que ceux-là.) En décembre, j'ai créé un montage vidéo de trois de nos histoires collectives. Chaque élève devait lire sa ou ses phrases à la caméra. Ce montage fut présenté à toute l'école lors du rassemblement de Noël.

Autres activités effectuées tout au long du stage

- —Dessine ce que tu lis dans ta tête : Je composais des phrases personnalisées avec des mots à l'étude et les élèves devaient les lire puis dessiner ce qu'ils avaient compris.

- —Les 5 au quotidien (lecture à soi et écriture à soi)

- La grammaire en 3D : J'utilisais la grammaire en 3D afin d'aider les élèves à mettre leurs idées en ordre afin d'écrire des phrases. Dans leurs phrases, il devait y avoir obligatoirement avoir le «Qui?», suivi du «Que fait?, Quoi?».De façon facultative et pour complexifier les phrases des élèves, nous ajoutions le «Quand?» et le «Où?». La grammaire en 3D aidait aussi les élèves à mieux préciser leurs idées lors des histoires collectives.

—- Livrets vierges pour créer des histoires : Un panier de livrets vierges était disponible pour les élèves qui souhaitaient inventer des histoires. La seule contrainte était qu'ils devaient écrire des mots en faisant des tentatives. C'était une activité populaire.

—- Lecture d’albums diversifiés

Traces du projet

J'ai des photos de mes projets, les textes des histoires collectives et même le montage vidéo. J'ai aussi la possibilité d'aller chercher/emprunter des travaux à mon école de stage.

Cohorte