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Lors de mon stage 4, j'ai enseigné à une cohorte de 3e année considérée comme étant peu autonome. J'ai observé que mes élèves ne prennent souvent pas le temps de lire la question, de regarder l'exemple ou de se questionner avant de lever la main pour me demander de l'aide. Ils avaient souvent besoin de l'aide de l'adulte pour les guider et ils ne prenaient pas d'initiatives par eux-mêmes par peur de commettre une erreur. J'en suis alors venue à me poser la question suivante : comment soutenir le développement de l'autonomie des élèves en contexte défavorisé? Mon projet d'intervention se décortique en trois interventions. 

D'abord, j'ai instauré le plan de travail. Le plan de travail consiste en du travail à réaliser en lien avec la matière abordée lors de la semaine séparé en trois catégories : urgent, je dois et je peux. Les élèves avaient donc un échéancier à respecter pour terminer la catégorie urgente. Ils pouvaient réaliser le travail qu'ils désiraient tant qu'il soit dans la catégorie respective. Ainsi, ils avaient un choix, ce qui est plus motivant. Ils devaient également parfois s'autocorriger et ainsi détecter leurs forces et leurs défis. Lorsqu'ils avaient terminé la catégorie «je dois», ils pouvaient réaliser la catégorie «je peux», qui devient lorsque l'échéancier est atteint, la catégorie «urgente». Lorsqu'ils avaient terminé leurs travaux, ils atteignaient la catégorie «je peux» qui contient des éléments tels que des projets personnels, des jeux de logiques ou de la robotique. Il s'agit là de la catégorie bonbon à atteindre. Les élèves étaient donc responsabilisés puisqu'ils devaient savoir quel travail ils devaient faire, se mettre à la tâche, utiliser leurs outils, se corriger et déterminer leurs défis. 

Ensuite, j'ai également instauré les niveaux d'autonomie. Ceux-ci consistent en différents niveaux que les élèves peuvent atteindre s'ils effectuent les comportements explicités respectif à chaque niveau. Ils obtiennent des opportunités à chaque niveau atteint. Les attentes sont claires et les comportements souhaités ont été explicités et modélisés. Les élèves devaient remplir une feuille de demande pour augmenter de niveau en cochant les critères de réussite. Les niveaux touchaient la routine du matin, la routine du midi, les transitions et l'autonomie au travail.

Pour continuer, j'ai également instauré les ateliers en classe. Avant chaque période, je prenais le temps avec les élèves d'expliciter les comportements attendus en réalisant un «ce que je vois, ce que j'entends», ce qui permettait de rendre mes attentes claires. Lors des ateliers, les élèves devaient se corriger, s'activer et savoir où ils étaient et avec qui.

Pour ce qui est de mes traces, j'ai une autoévaluation des élèves, une grille d'observation, des fiches de demande, une grille avec les niveaux d'autonomie atteint et l'échéancier du plan de travail. 

Documents
Fichier attaché Taille
Traces du PIC.pdf 1000.29 Ko
Les niveaux d'autonomie.pptx 158.86 Ko
Cohorte