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J’ai fait mon stage 4 dans une classe au préscolaire 5 ans et j’ai observé que mon groupe était peu autonome et que l’enseignante associée et moi devions réaliser beaucoup plus de tâches. En effet, plusieurs gestes du quotidien étaient faits par nous et ceci amenait des contraintes concernant les observations que l’on voulait faire dans la classe. Toutefois, ces gestes du quotidien pouvaient être faits par les élèves. Mon projet consistait à développer davantage l’autonomie des élèves en réalisant des gestes du quotidien tel que laver les tables, ouvrir et fermer les lumières, avoir une responsabilité, distribuer le matériel, etc. En développant davantage l’autonomie des élèves, l’enseignante associée et moi avions plus de temps pour les observer. De plus, en développant leur autonomie, nous travaillions la compétence 2 du Programme de formation de l’école québécoise (PFEQ)  préscolaire, soit « Affirmer sa personnalité » (Ministère de l’Éducation du Québec 2006). 

Mes intentions d’interventions visaient donc à développer la compétence 2 du PFEQ préscolaire et plus précisément la composante « faire preuve d’autonomie » (Ministère de l’Éducation du Québec 2006).  Les élèves devaient faire des choix en fonction de leur environnement et d’eux-mêmes, se fixer des objectifs, prendre des initiatives, prendre des responsabilités, etc. En bref, avec mon projet, je voulais rendre mes élèves autonomes et responsables dans leurs gestes du quotidien et au travers des activités en classe. 

Pour ce faire, j’ai créé des objectifs à réaliser. Le premier consistait à rendre les élèves autonomes dans l’habillage. J’ai donc affiché un aide-mémoire sur lequel étaient présentés les vêtements qui devaient être mis en premier, en deuxième, etc. En ce qui concerne les mitaines, je leur ai demandé de s’entraider. Le second objectif consistait à mettre leur soulier dans le bon pied. Pour relever ce défi, j’ai mis un petit ruban de différentes couleurs sur chaque soulier. Ainsi, les élèves pouvaient se fier aux couleurs des rubans. De plus, j’ai utilisé la solution de couper en deux un autocollant et de le coller dans les souliers. Si les souliers sont dans le bon sens, l’autocollant ressemblait à celui d’origine et, dans le cas contraire, l’autocollant n’était pas correct. Le troisième objectif consistait à rendre les élèves autonomes dans les gestes du quotidien. Pour ce faire, les élèves ont choisi des responsabilités dans la classe. 

Les résultats étaient concluants. En effet, j’avais moins l’impression de courir et les élèves avaient plus d’appartenances à leur classe puisqu’ils participaient aux actions du quotidien. De plus, les élèves qui avaient des difficultés avec l’habillement se fiaient beaucoup à l’aide mémoire et la coopération entre les élèves pour mettre les mitaines était géniale. En ce qui concerne les souliers, les élèves pouvaient voir, par eux-mêmes, s’ils les avaient mis dans le bon pied.

 

Bibliographie :

 

Cohorte