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Mon stage final s’est déroulé au préscolaire à l’école Cap-Soleil à Charlesbourg. Cette école est affiliée au programme de santé globale. Ma classe était composée de 18 élèves, dont 9 filles et 9 garçons de 5 ans.

 Quelques jours avant l’arrivée des enfants dans la classe, les enseignantes du préscolaire, dont mon enseignante associée et moi, avons eu une rencontre avec la direction, les techniciens en éducation spécialisée de l’école et les éducatrices de service de garde dans le but de dresser un portrait de nos futurs groupes. Lors de cette rencontre, nous avons reçu une grille comportant les besoins de chacun des enfants. Nous avons alors constaté que plusieurs des enfants de notre groupe avaient des besoins reliés à l’anxiété. De plus, quelques semaines après le début de l’année, j’ai constaté qu’un certain nombre d’élèves démontraient des comportements se rattachant à l’anxiété de séparation (ex. des pleures à l’arrivée en classe, mention du désire de voir leurs parents plusieurs fois par jour, ne pas vouloir entrer en classe, etc.). Également, grâce à des observations, j’ai constaté que les enfants avaient de la difficulté à regagner leur calme suite à une activité plus mouvementée. Ils avaient aussi de la difficulté à s’arrêter pour faire la tâche demandée sans se débarrasser et à faire la détente. En discutant avec mon enseignante associée sur mes observations et en effectuant des recherches, j’ai réalisé que la pleine conscience pourrait être bénéfique pour les enfants et leur nervosité.

 

Mon projet d’intervention en contexte consistait donc à faire vivre différentes situations aux enfants où leurs sens étaient mobilisés. La plupart de ces situations étaient des techniques de relaxation planifiées à différents moments de la journée. Elles faisaient partie de nos routines. Les enfants ont entre autres pu se fabriquer une bouteille sensorielle qu’ils pouvaient utiliser à la détente. Ils ont aussi appris différentes techniques de respirations imagées. Ils ont également pratiqué le yoga à partir d’histoires.

 

Mon projet avait un lien direct avec les programmes de l’école visant à la bonne santé physique et mentale de l’enfant. De plus, il touchait directement la compétence 1 du programme d’éducation au préscolaire, soit « Agir avec efficacité dans différents contextes sur le plan sensoriel et moteur » de même que la compétence 2, « Affirmer sa personnalité ».

 

J’ai eu de la difficulté à évaluer les répercussions de ce projet, car certaines activités convenaient à une partie du groupe, tandis que d’autres fonctionnaient mieux avec d’autres enfants. Il s’agit en quelque sorte d’un apprentissage invisible auquel les enfants ont été initiés et qu’ils devront poursuivre tout au long de leur vie. Somme toute, les enfants semblaient apprécier ces petits moments de pleine conscience. Lorsque je leur demandais d’évaluer leur appréciation d’une activité, la majorité précisait aimer l’activité ou l’adorer.

 

Les autoévaluations font partie des traces que j’ai pu amasser tout au long de mon projet, de même que des photos de situations variées.

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