Dans ma classe de stage, les élèves étaient très engagés. Ils participaient, et ce, peu importe l’activité offerte. Ils aimaient apprendre de façon ludique (en imitant, par exemple, des sons d’animaux ou en se déplaçant de différentes façons). C’était donc une classe motivée à apprendre et toujours prête à avoir de nouvelles connaissances. Au début de l’automne, j’utilisais beaucoup la littérature jeunesse pour les faire réagir et pour leur permettre de se détendre, de rire et de partager leurs sentiments. Les élèves de première année savaient ainsi lire des syllabes et des petits mots à cette période de l’année. Certains savaient même lire des phrases avec une certaine aisance. Ainsi, il était primordial de leur donner le goût de la lecture. C’est un monde tellement unique. En effet, j’avais envie de créer un projet sur la lecture avec eux afin de motiver les enfants à lire, peu importe la façon; lecture à soi, lecture à l’autre, lecture à deux, lecture collective, écoute à la lecture, etc. Il y a tant de façons d’aborder la lecture et je savais déjà que mes élèves adoraient que l’on prenne le temps de lire des histoires à chaque jour (et d’en discuter ensemble). J’ai donc ressenti le besoin de créer de petits ateliers sur le thème de la lecture, mais en permettant aux enfants d’aller toujours plus loin. Effectivement, je souhaitais faire divers ateliers en lien avec les livres. J’ai donc suivi le rythme des enfants, leurs envies, leurs progressions pour créer de petits ateliers sur divers thèmes : un atelier sur l’utilité de la lecture dans notre quotidien, un atelier sur les différentes sortes de lecture (journal, livret d’instruction pour un jeu, un derrière de boîte de céréale, un dictionnaire, une carte d’anniversaire, un grand livre, un tout petit livre, une BD, un circulaire de jouet, etc.) et plus encore.
Mon intention était ainsi de profiter de ces petits moments pour permettre aux enfants de s’exprimer et de s’amuser. Je désirais également apprendre aux enfants que les livres, ça ne se confectionne pas du jour au lendemain et qu’il y a beaucoup de travail derrière chacun d’eux (j’ai abordé le rôle des illustrateurs et des auteurs ainsi que les grandes étapes de leur mise en commun). Ainsi, je voulais faire grandir les élèves, leur permettre d’acquérir des connaissances générales, des connaissances culturelles. Je crois que la lecture fait évoluer, qu’elle fait de nous des êtes plus cultivés, plus épanouie. Je crois également que la lecture n’est pas uniquement une expérience solitaire. Au contraire, faire de la lecture en grand groupe ne permet, certes, peut-être pas d’entrer dans notre bulle, mais elle offre une toute autre expérience. Discuter, partager nos opinions, s’exprimer, explorer diverses interprétations…ça, c’est encore plus enrichissant. En plus de mettre de l’avant la compétence « lire des textes variés » (PFEQ), je souhaitais intégrer au projet des composantes comme « réagir à une variété de textes lus » et « utiliser le contenu des textes à diverses fins ». Je souhaitais également aller plus loin en y intégrant du coloriage, un sondage (démontrer ses préférences quant aux sortes de livres vues) et de l’écriture (de mots et de phrases). Je crois que mes élèves ont été très enthousiastes à l’idée de faire pleins de petits ateliers en lien avec la lecture (en s’inspirant toujours d’album jeunesse). J’ai décidé d’intégrer l’écriture à mon projet parce que je considérais que la lecture et l’écriture est interrelié. Par exemple, lorsque l’on lit une histoire, un livre, cela nous inspire, nous motive à créer quelque chose. Dans l’autre sens, lorsque l’on fait de l’écriture, on a envie de lire sur le sujet, de s’enrichir, de découvrir, d’acquérir de nouvelles connaissances. C’est ainsi dans cette optique que je me suis amusé à lire et à écrire avec mes élèves de stage.