Contexte de la classe
J'ai réalisé mon stage dans une classe de quatrième année, à l'école Saint-Albert-le-Grand, à Limoilou. Sur plusieurs plans, la dynamique de la classe était plutôt houleuse. D’abord, j'ai remarqué que les relations entre les élèves n'étaient pas bonnes dans plusieurs cas. Plusieurs avaient des conflits liés à la violence, certains se menaçaient ou se chicanaient lors des récréations. De plus, plusieurs élèves avaient du mal à respecter la consigne du silence lors des périodes de travail individuel et des leçons. Il y avait aussi plusieurs comportements perturbateurs dans la classe. J'avais l'impression de toujours faire des interventions directes auprès de plusieurs enfants, ce qui n'était agréable pour personne. De plus, le système de gestion de classe ne permettait que de punir les mauvais comportements.
La réflexion qui a conduit à mettre en œuvre un plan d'intervention
Compte tenu que le contexte de la classe n'était ni agréable, ni propice aux apprentissages, j'ai élaboré des moyens pour améliorer le vivre-ensemble. Le premier, le cahier de communication, devait me permettre d'établir un lien avec les élèves en dégagent du temps pour que nous puissions mieux se connaître. J'avais d'abord écrit une lettre à chacun des enfants dans laquelle je leur posais des questions sur leur fin de semaine. Je leur ai dit que le cahier de communication leur permettait de m'écrire ce qu'ils voulaient et à leur rythme. Ils pouvaient m'écrire lors des routines du matin et de l'après-midi. Ainsi, ils avaient le choix entre de la lecture et de l'écriture.
Le second moyen, la causerie du lundi, permettait aux enfants de parler d'eux même, de ce qu'ils aiment et des activités qu'ils pratiquent. L'objectif était de permettre aux enfants de mieux se connaître et d'avoir un moment pour parler ensemble. J'ai également ajouté des éléments à la structure de la classe afin de rendre le climat plus agréable.
Par exemple, j'ai ajouté un système d'émulation groupal permettant de valoriser les bons comportements. Je donnais des pincées de maïs non éclaté dans un bocal. Lorsqu'il fût plein, nous avons fait eu une période récompense avec du maïs soufflé.
J'ai aussi ajouté une période, à la fin de la journée, pendant laquelle je lisais un album aux enfants pour clore agréablement la journée avec une activité apaisante. De plus, mis à part pour le système d'émulation, mon PIC permettait de travailler, en contexte, certains apprentissages en français (écriture de lettres, communication, lecture, apprécier des œuvres littéraires et répondre à des questions d'inférence.
Nature des traces disponibles
1. Les cahiers de communication présentant les lettres échangées entre les enfants et moi.
2. Un tableau présentant la fréquence d'utilisation du cahier par semaine pour chaque enfant.
3. Un résumé des causeries.
4. Quelques photographies des enfants écrivant dans leur cahier.
Les observations saillantes
1. Cahier de communication:
Il est possible de remarquer quels sont les sujets abordés par les enfants et voir se dessiner quelques catégories. Par exemple, beaucoup parlent des activités récréatives qu'ils font: la danse, minecraft, le ballet, la nage synchronisée, les randonnées, etc. - une belle fenêtre sur les intérêts des enfants. Les élèves écrivaient aussi sur leur famille, les activités spéciales qu'ils faisaient, comme aller voir un film, aller au restaurant, célébrer un anniversaire, etc. Il est aussi arrivé que certains m'écrivent par rapport à des problématiques, par exemple que les collègues ne travaillaient pas bien dans leur équipe ou qu'ils aimeraient changer de place pour ne plus se faire déranger.
2. Tableau de fréquence d'utilisation:
Cette trace permet de voir que certains enfants n'ont pas utilisé le cahier de communication. Rappelons qu'il n'était pas obligatoire, que les enfants avaient le choix entre écrire et lire lors des routines. Il permet aussi de voir qu'il a été fort apprécié par d'autres enfants.
Il est possible de remarquer l'évolution de la structure de la lettre en tant que type de texte (écrire des textes variés). Par exemple, certains n'écrivaient pas ''Bonjour'', puis le faisaient. De plus, certains enfants utilisaient le cahier de communication comme un ''journal intime'' alors que d'autres dialoguaient réellement avec moi. J'ai remarqué que certains enfants passaient du ''journal intime'' au dialogue avec le temps.
3. Un résumé des causeries
Ce document permet d'avoir un aperçu des sujets traités, de l'intérêt des enfants pour cet exercice, mais aussi de savoir dans quel contexte se réalisaient les causeries. Parfois, elles étaient plus courtes, car le cours d'anglais était en 2e période, par exemple.
4. Quelques photographie
Cette trace permet surtout de voir les enfants utiliser leur cahier de communication. J'ai aussi photographié le pot de maïs.
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