Mon projet d’intervention en contexte a été fait dans une classe de deuxième année. Elle manquait de cohésion de groupe, mais les élèves aimaient les défis et la lecture. J’ai donc décidé de leur faire écrire des histoires en équipe de deux sur des thèmes précis (le voyage dans le temps, l’espace et Noël). Une fois leur texte terminé, ils devaient l’illustrer. Parmi leurs trois écritures, je choisissais la meilleure pour qu’elle fasse partie d’un livre. Pour finir, tous les élèves devaient s’entrainer à lire pour que je puisse les enregistrer à l’oral afin de partager ce qu’ils ont fait au plus grand monde grâce à un livre audio. 

Ils devaient travailler à deux, mais également en grand groupe : pour trouver des mots de vocabulaire, pour ne pas déranger les autres lorsqu’ils enregistraient, pour partager la classe lorsqu’ils choisissaient un endroit pour écrire. De plus, le PIC faisait travailler la confiance en soi (ils s’amélioraient dans l’écriture d’un texte long), la créativité et leurs compétences en français. Le début a été difficile, mais en faisant des changements et en s’habituant, ils ont progressé dans toutes ces sphères. 

Cependant, même avec des traces et des observations, il est difficile de dire si ce travail a eu un impact aussi important que je le souhaitais. En effet, en quelques semaines, je peux m’apercevoir de changements mineurs et non majeurs. En revanche, je pense qu’en continuant le projet, en le modifiant et en l’adaptant, il aurait eu un impact plus important sur le long terme. 

Pour améliorer la cohésion de groupe, il y a eu plusieurs petites ou grosses interventions. Tout d’abord, j’ai parlé du but du projet pour qu’il y ait un contexte et donc de la motivation, ensuite il y a eu une carte d’exploration/carte mentale des mots de vocabulaire sur les thèmes pour enrichir le vocabulaire (tout le monde participait). Ensuite, il y a eu un travail personnalisé par équipe pour régler les conflits, trouver des façons de travailler avec une autre personne, qu’elles sont les règles quand on partage des idées et qu’on les écoute. Enfin, il y a eu un travail sur l’éloquence.