Les problèmes observés sur le contexte de la classe (vos observations) :
J’ai eu la chance de faire mon tout dernier stage dans une classe du préscolaire. Mon groupe était composé de 18 élèves soit 10 garçons et 8 filles. Dans ma classe, il n’y avait pas d’élèves identifiés avec des cotes particulières. Toutefois, après quelques semaines dans mon milieu de stage, je me suis rendu compte que mes élèves du préscolaire éprouvaient certaines lacunes en ce qui a trait à leur développement psychomoteur (ex : colorier, découper, écrire, coller, tracer, rester assis, rester en équilibre, etc.). De plus, je me suis aussi rendu compte que leur temps d’attention n’était pas long et qu’ils avaient un grand besoin de bouger pour ensuite être capables de bien fonctionner en classe.
La réflexion qui a conduit à mettre en œuvre un projet d'intervention :
Suite à mes observations, j’ai pris conscience à quel point il était important pour l’équipe-école de bouger et de se maintenir en santé. L’école avait donc mis en place un projet particulier soit celui de Grouillon. Il s’agit en fait d’un personnage fictif qui incitait les enfants à bouger et à se maintenir en santé. L’école organisait donc des activités qui allaient permettre aux élèves de bouger avec Grouillon, et ce, tout au long de l’année scolaire. L’école avait aussi remis des coupons «ballon d’énergie» à tous les élèves afin de les inciter à bouger à la maison. Lorsqu’un enfant bougeait 30 minutes, il devait remplir un coupon et le faire signer par ses parents. L’enfant devait à ce moment-là rapporter son coupon à l’école afin de pouvoir le déposer dans la boîte de Grouillon. À chaque fois que l’école avait amassé 5000 ballons d’énergie, il y avait une levée du drapeau qui se déroulait au gymnase afin de souligner cet évènement avec Grouillon. Ce personnage a donc été l’élément déclencheur pour mon projet d’intervention en contexte.
J’avais la ferme intention de travailler la motricité globale auprès de mes élèves, car je savais que ceci leur serait bénéfique dans leurs divers apprentissages (ex : découper, colorier, tracer, coller, écrire, adopter une bonne posture, relaxer, grimper, courir, ramper, sauter, l’équilibre, attention/concentration, dissociation des membres, tonus, coordination, etc.). De plus, dans le cours développement humain et apprentissage 1 nous avions appris que le développement psychomoteur était l’un des élément central dans le développement d’un enfant de 5 ans. Puisqu’il s’agissait d’une base importante pour eux, j’ai donc voulu créer des séances d’activité d’environ 30 minutes qui allait pouvoir se dérouler soit au gymnase lors du battement ou encore, dans la classe. Ces petites séances d’activité physique se déroulaient une fois par semaine soit le lundi. J’ai fait plusieurs séances d’activités différentes et chacune d’elles était composée d’un échauffement ainsi que d’une marche d’un animal. Chaque fois, la marche était différente puisque l’animal variait. De cette façon, les élèves avaient la possibilité de travailler différents éléments de leur motricité globale.
La nature des traces qui sont disponibles :
Tout d’abord, j’ai créé un document qui illustre bien chacune des séances que je voulais réaliser avec mes élèves. Je dois aussi dire que pour la réalisation de mon projet j’ai fait appel à un livre très important soit celui de Madame Valérie Kempa, ergothérapeute. Celui-ci s’intitule : «La marche des animaux pour avoir une bonne posture». J’ai aussi tenu à compiler par écrit les facilités et les difficultés que les élèves rencontraient face aux différents mouvements qu’ils devaient exécuter. J’en ai donc aussi profité pour photographier les élèves en train de faire différentes positions, et ce, tout au long de mon projet. Pour finir, j’ai aussi tenu à photographier, à différentes étapes, les différents projets de mes élèves pour voir s’il y avait une amélioration en ce qui a trait à leur compétence 1 : Agir avec efficacité dans différents contextes sur le plan sensoriel et moteur.
Les observations saillantes à travers les traces collectées :
Suite aux traces et aux observations que j’ai pu réaliser lors de mon projet, je me suis rendu compte très vite que les élèves appréciaient le moment de la marche des animaux, car ils savaient qu’ils allaient pouvoir bouger et qu’ils allaient apprendre une toute nouvelle marche. Lors des séances, nous apprenions toujours une nouvelle marche, mais j’en profitais aussi pour faire pratiquer les élèves sur les marches qu’ils avaient vues précédemment. De cette façon, j’étais en mesure de voir l’amélioration des élèves puisque mes interventions auprès d’eux étaient beaucoup moins fréquentes. Bien entendu, à force que ceux-ci se pratiquaient, ils devenaient sans aucun doute meilleurs pour effectuer le mouvement en question. Après chacune des séances, je tenais à revenir sur la marche effectuer par les élèves pour récolter leurs commentaires (facilité, difficulté, autre). J’étais alors en mesure d’identifier le niveau de difficulté de la marche. À la suite de mon projet, j’ai pris le temps de consulter les différents travaux des élèves qui travaillaient la compétence 1 soit agir avec efficacité dans différents contextes sur le plan sensoriel et moteur pour évaluer bien entendu leur évolution face à cette compétence.
Fichier attaché | Taille |
---|---|
pic_seances_0.docx | 14.08 Ko |
pic_tableau_niveau_de_difficulte.docx | 14.89 Ko |
pic_photos.docx | 3.53 Mo |