J’ai effectué mon stage dans une classe de deuxième année dans la région des Bois-Francs. Les apprenants de ma classe de stage provenaient d’un milieu défavorisé. Ainsi, ils sont plus enclins à avoir un faible vocabulaire comparativement à des élèves issus de milieux plus aisés. Par conséquent, j’ai observé que le faible bagage lexical entrave la compréhension des élèves. En effet, au premier cycle, les apprenants doivent repérer des informations explicites dans les textes lus donc ils peuvent bien réussir la tâche sans nécessairement avoir une compréhension approfondie du texte ce qui expliquerait pourquoi il est difficile pour eux de faire un rappel du récit.
Mon intention était donc d’enrichir le vocabulaire des élèves et de leur faire prendre conscience de l’importance de se questionner sur ce qu’on lit. Pour ce faire, j’ai fait des lectures interactives. D'une part, je choisissais une thématique par mois et à chaque semaine un album était lu à voix haute. D'autre part, je ressortais quelques mots riches. À l’aide de discussions en grand groupe, on découvrait la signification des mots riches à l’aide de différentes stratégies (mots de même famille, liens avec le vécu des élèves, etc.) Ensuite, ces mots étaient affichés dans la classe. J’ai constaté que les élèves réinvestissaient ces mots pendant des discussions en classe, mais aussi lors des situations d’écriture. Par contre, les mots n’étaient pas nécessairement bien réinvestis.