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jan 25 2016

Le contexte de classe

Lors de mon quatrième et dernier stage, j’ai fréquenté des élèves de troisième année adorables. En effet, composée de 25 élèves, cette classe était extraordinaire. Bien que l’école se situe dans un milieu favorisé, il y avait quelques enfants défavorisés. De plus, je pouvais compter une dizaine d’enfants d’origines diverses.

Avant d’énoncer les quelques problématiques de la classe, il est tout de même important pour moi de bien cibler leurs forces. Dans cette classe, les enfants étaient toujours très motivés. Ils avaient aussi de très grandes connaissances qu’ils avaient grandement envie de partager avec les autres. Ils m’ont beaucoup appris et j’ai vécu de beaux moments avec eux.  

 

Les problématiques observées

Dès les premières semaines de l’année scolaire, j’ai observé différentes problématiques dans ma classe de 3e année. Bien que certaines se soient rapidement réglées, d’autres ont persisté. En effet, encore au début octobre, je pouvais observer des enfants qui parlaient sans lever la main, des enfants qui avaient le désir constant d’être le centre de l’attention, des enfants qui respectaient peu les consignes et leurs camarades, mais surtout, des enfants qui ne se mêlaient pas de leurs choses. De ce fait, le climat de classe n’était pas adéquat pour faire des apprentissages.  

Ainsi, durant mon quatrième stage, je me suis donc donné comme mission de travailler avec eux différentes habiletés sociales telles que le contrôle de soi, le respect des autres et des consignes, l’autonomie, la coopération et l’entraide. En effet, il était évident que mon projet toucherait le «vivre ensemble».

 

Mes réalisations pour régler les différentes problématiques

Après plusieurs observations, j’ai décidé de poser différentes actions pour travailler les habiletés sociales des enfants. En effet, mon projet consistait à établir un bon climat dans la classe en travaillant avec les enfants de différentes façons. En premier lieu, j’ai eu de nombreuses discussions avec eux. Ici, mon but était de leur poser des questions choisies précieusement à l’avance. En effet, je me préparais assidument à ces discussions. Ensuite, j’écoutais leurs réponses. Je voulais les faire parler et les faire réfléchir. Aussi, après avoir consulté un des livres sur les techniques d’impact de Danie Beaulieu, j’ai décidé d’en vivre une avec les enfants. «La technique du verre d’eau» est celle que j’ai choisie. À quelques reprises, j’y faisais référence. Finalement, j’ai créé, tout au long de mon stage, différents petits systèmes d’émulation pour aider les enfants à relever des petits défis bien précis sur les différentes habiletés sociales.

 

Les traces disponibles

Différentes traces sont disponibles. En effet, j’ai gardé les différentes notes prises lors des discussions avec les élèves (les questions ainsi que les réponses données par les enfants). J’ai également le matériel utilisé pour mes petits systèmes d’émulation (grille de minutes, liste des défis, liste de privilèges, plan de classe).

 

Cohorte