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J'ai effectué mon stage 4 dans une classe de première année à l'école de la Saumaunière à Donnacona. Ma classe se composait de 15 garçons et 6 filles. 

En début d’année, nous avons instauré une routine d’entrée de lecture individuelle pendant 15 minutes. Au départ, les élèves regardaient davantage les images puisqu’ils ne savaient pas lire. Plus les semaines avançaient plus ils regardaient toujours les images sans essayer de décoder quelques mots, malgré les apprentissages de mots-étiquettes et de sons. Bien entendu, certains élèves étaient capables de décoder et faisaient les efforts nécessaires, ce qui a créé un plus grand écart entre les capacités des élèves. De plus, cette routine a très bien été réalisée pendant le premier mois d’école. Cependant, j’ai remarqué une baisse de motivation de la part des élèves, c’est-à-dire qu’ils s’adonnaient à d’autres activités que celle demandée. 

Cela dit, mon intention était avant tout de modifier la routine d’entrée en lecture en instaurant différents ateliers en niveau afin de développer chez les élèves le gout de la lecture, mais aussi de travailler individuellement avec les élèves sur le décodage de mot et la compréhension de leur lecture afin d’atteindre les objectifs de fin d’étape.

Pour y arriver, j'ai instauré progressivement des ateliers inspirés des 5 au quotidien (lecture à deux, écoute de la lecture, lecture active, lecture à soi). Chaque matin, je répartissais les élèves dans les différents ateliers sur le TBI (une version de mon tableau est en fichier joint). À leur entrée, ils consultaient le tableau et pouvait réaliser leur routine. 

Dans la première semaine, j'ai travaillé avec les élèves la lecture à deux. Cet atelier obligeait les élèves à décoder des mots pour pouvoir suivre l’histoire. De plus, j'avais jumelé des élèves plus forts avec des élèves plus faibles pour permettre aux plus faibles d’augmenter leur niveau de lecture et permettre aux plus forts d’être des modèles et de soutenir leur coéquipier. J'ai insctauré également dans la première semaine la lecture à soi. Un petit groupe d’enfant avait une pochette contenant 5 livres de genre différent. Les élèves à cet atelier devaient rester assis et lire ces 5 livres pendant la durée complète de la période de 15 minutes. 

Dans la deuxième semaine, j'ai instauré l’atelier d’écoute et l’atelier de la lecture active. Ce dernier atelier était divisé en niveau de difficulté. D’abord, les élèves devaient associer des syllabes pour former des mots (représenté par une image). J'ai donc travaillé la conscience phonologique de base. Le deuxième niveau était l’association de syllabes plus complexes sous forme de casse-tête. Au troisième niveau, nous avons travaillé le repérage d’un mot représentant une image. Au quatrième niveau, les élèves ont été amenés à lire des phrases très simples et choisir l’image correspondante à la phrase. Au cinquième niveau, les élèves devaient lire des phrases et répondre à une question avec des choix de réponse. On se dirige donc tranquillement vers la compréhension de ce qu’ils lisent. Au sixième niveau, nous entrons dans les vrais ou faux. Une image était représentée et les élèves devront dire si les énoncés en lien avec l’image sont vrais ou faux. Finalement, au septième niveau, les élèves devaient réaliser une tâche en lien avec un énoncé. Par exemple : Fais une croix sous le triangle. Ce niveau demande donc beaucoup plus de compréhension de ce que l’élève lit (Une image des mes ateliers est présente en fichier joint de plus qu'un document Word avec les sites où se retrouvent ces ateliers).

Pour vérifier les apprentissages des élèves, je me suis davantage concentrer sur la lecture active. Cela dit, j'ai installé sur le mur, un tableau de progression pour chaque élève (une version miniature est en fichier joint). Chaque élève avait son propre pirate qu'il pouvait déplacer lorsqu'un niveau était atteint. Lorsque je vérifiais le travail des élèves, il était vraiment facile de cibler les difficultés des élèves. Je pouvais donc redonner quelques explications à l'élève et ainsi l'aider à mieux comprendre. Lorsque je constatais qu'une erreur était récurrente, je faisais un retour pendant une leçon de groupe. Le suivi me semblait donc efficace. 

J'ai remarqué un effet positif sur la motivation des élèves suite à l'instauration de la nouvelle routine, principalement pour la lecture active. En effet, le tableau des pirates étaient un élément très motivant pour eux. Ils étaient très heureux de voir leur pirate s'avancer tranquillement au dernier stade avant la récompense. Certains élèves venaient me voir après la routine avec enthousiasme en me mentionnant qu'il lui restait une seule carte a réaliser avant que son pirate monte ou encore qu'il avait réussi à monter de 2 niveaux en une période.  Après mon départ, mon enseignante associée a poursuivi ce projet pour s'assurer que tous les élèves atteingent le haut du tableau. 

 

 

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