Contexte de l’école
J’ai réalisé mon stage IV en milieu rural dans une petite école nommée De la Berge ; un établissement considéré comme étant légèrement défavorisé (SFR de 4 et IMSE de 6) (MESS, 2019). Trois degrés y sont présents, soit le préscolaire, la première année ainsi que la deuxième année pour un total de 35 élèves, trois enseignantes et une technicienne en éducation spécialisée.
Contexte de la classe
Ma classe de stage était composée de 12 élèves, soit cinq filles et sept garçons, âgés entre 5 et 7 ans. L’un de mes élèves était en reprise de première année et un autre a repris sa maternelle l’année précédente. Aucun trouble de comportement grave n’était répertorié. Or, cinq élèves de ma classe éprouvaient des difficultés d’apprentissage considérables. Trois élèves étaient suivis en orthopédagogie, un quatrième était suivi par l’ergothérapeute et un cinquième était suivi par une orthophoniste. De surcroît, deux autres élèves pour lesquels l’apprentissage de certaines notions était plus ardu devaient être suivis en sous-groupe. Aucune intervention n’avait été mise en place pour les cinq élèves restants qui réussissaient aisément.
Malgré leurs différents besoins et rythmes d’apprentissage, quelques points les unissaient. En effet, lors de mon stage, j’ai pu remarquer que certains intérêts parascolaires des élèves étaient similaires, soit le sport, les activités extérieures, l’agriculture, etc. Il y avait également quelques similitudes quant à leurs intérêts scolaires. En effet, ils semblaient apprécier les activités ludiques qui leur permettaient d’apprendre par le jeu et de manipuler du matériel.
En considérant ce contexte de classe, j’en ai conclu que le principal besoin des élèves était en lien avec leurs écarts dans leur rythme et leur capacité à apprendre. En effet, plusieurs élèves [plus de la moitié] éprouvaient des difficultés d’apprentissage et avaient un rythme très lent d’exécution d’une tâche. À l’inverse, l’autre moitié apprenait très rapidement et ils comprenaient aisément la matière du premier coup. Ces écarts étaient particulièrement marqués dans le domaine des langues, plus précisément en français.
Interventions menées
Afin de cibler les différents besoins des élèves et leurs champs d’intérêt, j’ai conçu des ateliers en français sous forme de jeux comportant différents niveaux. De plus, puisque je souhaitais avoir plusieurs ateliers et que le temps que j’avais pour les concevoir était limité, j’ai acheté quelques jeux créés par d’autres enseignantes et disponibles sur la plateforme Mieux enseigner.
Pour réaliser les ateliers, les élèves étaient placés en équipes de deux, selon leurs forces et leurs faiblesses (afin d’avoir les mêmes difficultés). Les jeux se réalisaient en rotation à la raison d’un atelier par jour (environ). Je les guidais à l’aide d’une affiche que je projetais sur le TBI en inscrivant le numéro de l’atelier et le niveau à prendre. Cette façon de faire me permettait d’intervenir en sous-groupe avec certaines équipes.
Lorsque j’ai instauré les ateliers, j’ai d’abord pris un moment afin de faire un enseignement explicite concernant le fonctionnement des jeux et l’attitude requise. Ensuite, pendant deux autres périodes (20 minutes/période), je les ai placés en ateliers et j’ai circulé afin de renforcer les comportements souhaités et mentionnés préalablement. Grâce à cet enseignement, lors des périodes suivantes d’ateliers, je pouvais intervenir en sous-groupe avec certains élèves ciblés. À titre d’exemple, lorsque je savais que deux élèves ayant plus de difficultés en décodage devaient réaliser un atelier sur cette notion, je pouvais m’installer avec eux et les guider dans leurs apprentissages en les questionnant et en leur donnant des trucs.
Je modifiais mes ateliers lorsque tous les élèves les avaient réalisés et certains étaient réutilisés lors des périodes d’aide pédagogique avec les élèves pour lesquels la notion n’était pas acquise.
J’évaluais de manière formative et continue la progression des élèves à l’aide d’une grille d’observation.
Résultats
Grâce à ce type d’enseignement, tous les élèves ont pu progresser à leur rythme. En effet, autant les élèves ayant plus de difficultés que les élèves ayant plus d’aisance avec la matière ont pu cheminer et développer des aptitudes en lecture et en écriture.
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