L'agitation persistante, les conversations à voix haute, la perte de temps, le non-respect des consignes, la contestation, la provocation, la vulgarité, et les comportements irrespectueux créent une dynamique perturbatrice. Ce contexte de classe m'a poussé à vouloir implanter le Conseil de coopération dans ma classe de stage 4, visant à promouvoir des valeurs essentielles telles que le respect, l'engagement, et l'entraide. En s'appuyant sur des concepts clés tels que l'apprentissage collaboratif, l'éducation à la citoyenneté, la médiation scolaire, la communication non violente, la gestion démocratique de la classe, l'intelligence émotionnelle, et l'inclusion scolaire, le Conseil de coopération se profile comme un catalyseur du vivre-ensemble et du développement personnel des élèves.
Il s'érige autour de plusieurs objectifs clés. Tout d'abord, il aspire à guider les élèves vers la découverte de solutions aux conflits et aux problèmes qui émaillent la vie en classe. À travers l'enseignement du respect, même en cas de désaccord, le conseil cherche à inculquer aux élèves les compétences nécessaires pour s'adresser aux autres de manière respectueuse, établissant ainsi un socle solide pour la communication non violente. L'autonomisation des élèves en cas de conflit, la reconnaissance des réussites individuelles et collectives, et le renforcement du sentiment d'appartenance à la classe sont également des objectifs primordiaux. Le conseil vise également à sensibiliser les élèves à la diversité des points de vue, les préparant ainsi à une participation active et constructive dans la société.
Les interventions:
Pour atteindre ces objectifs ambitieux, plusieurs interventions sont envisagées. Tout d'abord, une explication claire des valeurs fondamentales du conseil et de son objectif global sera communiquée aux élèves. Le fonctionnement du Conseil de coopération sera également détaillé, avec des rôles définis pour les élèves, tels que président, assistant, secrétaire, compteur de votes, responsable du temps, de l'aménagement et du droit de parole. Les deux premières séances seront présidées par l'enseignant, agissant en tant que modèle pour les élèves. Les pistes de solution seront écrites au tableau pour guider les discussions vers des décisions éclairées. En cas de débordement, l'enseignante doit assumer le rôle de modératrice, avec la possibilité de recadrer, relancer la discussion, ou rappeler la question initiale. La collaboration avec les parents d'élèves sera assurée par des courriels explicatifs, fournissant des informations sur les objectifs, le fonctionnement, l'échéancier et les bénéfices du Conseil de Coopération.
Le processus sera documenté à travers des billets remplis par les élèves avant chacune des séances (les sujets seront ajoutés à l'ordre du jour et classer selon ces catégories: j'aimerais parler de..., je critique, je félicite et je remercie), les notes du secrétaire, les observations personnelles de l'enseignante et un système de suivi réalisé par les élèves pendant les séances, le cas échéant.
Finalement, le Conseil de coopération se dresse comme une initiative cruciale pour l'amélioration du climat de classe, promouvant des attitudes positives, des relations harmonieuses et un engagement renouvelé envers l'apprentissage collectif.
Je n'ai pas pu mettre en oeuvre ce projet en raison de la grève, je n'ai donc pas de traces.