Intentions d’intervention

Mon projet d’intervention en contexte comporte plusieurs intentions d’intervention. En effet, je souhaite intervenir auprès des élèves afin de développer le plaisir d’écrire, de développer des méthodes de travail efficaces et de réaliser un projet d’écriture afin d’atteindre un but concret.

Bien entendu, ce projet est relié à la compétence Écrire des textes variés du domaine du français comme langue d’enseignement.

Échéancier

Matériel à utiliser

- Banque d’images que j’ai produite moi-même. Si vous abordez un autre sujet, libre à vous de fournir d'autres images.

- Feuille Faire un plan pour le développement de méthodes de travail.

- Cahier d’écriture libre pour la réalisation du brouillon.

- Feuille pour coller les images choisies et pour écrire la version finale du récit.

- Dictionnaire de mots (matériel disponible aux élèves).

Modifications

En cours de route, j'ai fait plusieurs ajustements afin d'adapter le projet de manière à maintenir l'intérêt des élèves.

1. Au bout de la première semaine, je me suis rendu compte que le projet demandait davantage de pratique. J'ai donc réalisé de petits défis de courte durée où les élèves devaient écrire de courtes histoires. Parfois, il y avait une contrainte de temps, de thème ou d'objectif. Par exemple, ils pourraient avoir 5 minutes pour écrire une petite histoire qui doit être drôle. Personnellement, j'ai laissé le soin du jugement de l'humour aux élèves et cela donnait des moments agréables où l'écriture était synonyme de plaisir.

2. Les votes pour les images étaient très départagés d'autant plus que des enfants de cet âge ont tendance à avoir de la difficulté à faire des choix. J'ai donc limité le nombre d'images à 10 en prenant celles qui avaient reçu le plus de vote. J'aurais aisément pu choisir pour eux, mais je tenais à faire participer les élèves dans le choix des images. Cela permet de discerner les champs d'intérêt.

3. Le projet se termina plus tôt que prévu car les élèves étaient très motivés. De ce fait, puisqu'une histoire implique souvent un raconteur, j'ai pris une période où des élèves volontaires ont eu la chance de venir lire leur histoire devant le groupe. Il s'agit d'une excellente opportunité pour aborder l'enseignement de la critique constructive, du courage et pour parler aux élèves de ce qui subjectif comme la beauté, l'humour, ce qui est bon et ce qui est jugé mauvais. Dans mon cas, cette pratique a mené vers un grand épanouissement de la cohésion de la classe car les élèves prenaient le temps de réfléchir avant de parler pour éviter de brusquer ceux qui avaient le courage de venir lire devant le groupe.

4. En cours de route, la correction des productions fut adaptée et elles ne pouvaient plus être lues par les autres classes puisqu'elles contenaient encore des fautes. Ainsi, j'ai procédé à la création d'un recueil de texte comprenant toutes les productions des élèves et où chacun allait avoir la chance de l'amener à la maison. Après tout, il s'agissait, pour la plupart, de leur première production écrite et cela vaut la peine de valoriser leurs efforts.

5. Les images contenues dans ce projet proviennent d'un projet d'animation que j'ai créée à la fin de mon baccalauréat en arts et science de l'animation. De ce fait, j'ai produit un petit film en 3D présentant les personnages que les élèves ont utilisés dans leurs histoires. Afin de boucler la boucle, j'ai finalement décidé de montrer aux élèves ma version de l'histoire en présentant ce petit film. Vous pouvez le voir ici.

6. Le projet implique l'enseignement de la structure du récit. De ce fait, j'ai entrepris l'intégration de cet enseignement chaque fois que je racontais une histoire aux élèves. Je demandais aux élèves ce qui se passait au début, au milieu et à la fin. Je posais des questions sur ce qui nous indique le début du milieu, ce qui marque la fin de l'histoire ou si l'histoire se terminait bien ou mal. Il est impératif de faire des liens!