Mise en contexte
Lorsque j’ai réalise mon PIC, j’étais dans une classe de première année, où il y avait 19 élèves. Ces élèves avaient connu le monde de la maternelle, certains le service de garde et certains, la garderie. Quoi qu’il en soit, ces élèves ne connaissaient pas le monde de la première année, qui consiste entre autre à utiliser des manuels scolaires et des cahiers pour apprendre à lire et à écrire. Mais la première année peut être aussi un apprentissage dans la façon de se comporter dans la classe lorsqu’une tâche doit être réalisée.
Observations
Ainsi, lors des premières journées suivant la rentrée scolaire, j’ai pu observer les élèves dans leur façon de se comporter dans la classe. J’ai cru m’apercevoir que ces élèves étaient très énergiques et semblaient avoir le besoin de bouger souvent pour rester concentrés sur la tâche à accomplir. Malgré les transitions que mon enseignante associée tentait de faire pour changer les façons de réaliser les activités, les enfants avaient des difficultés à écouter et à ne pas se laisser distraire par d’autres élèves de la classe.
Réflexion concernant mon PIC
C’est après avoir discuté avec mon enseignante associée que le sujet de mon PIC a pu être déterminé. J’allais travailler la concentration et la coopération des élèves lorsqu’ils réalisent des tâches en équipe. Pourquoi ? Pour fournir des méthodes aux élèves, ce qui pourrait leur permettre de mieux fonctionner en travail d’équipe et donc, à bien se comporter lorsqu’ils sont en interaction les uns avec les autres. Aussi, cela laisserait des outils à mon enseignante associée pour qu’elle puisse poursuivre le travail que j’aurais réalisé avec les élèves dans mon projet.
Nature des traces et leur interprétation
Lors de la réalisation de mon PIC, j’ai filmé à deux reprises les élèves en train de réaliser une tâche, une concernant la coopération et l’autre, concernant la concentration. À chaque activité de mon projet, les élèves remplissaient une feuille en équipe, une partie contenant la tâche à accomplir et une autre partie, contenant l’atteinte de l’objectif, soit la coopération ou la concentration. Lorsque je filmais les élèves, leur comportement n’était pas influencé par la présence de mon cellulaire. Les élèves étaient à la tâche et utilisaient les moyens, trouvés en grand groupe, pour rester concentrés ou bien coopératifs. Ce fait fut constaté à chaque activité, c’est-à-dire que lorsque je précisais aux élèves le type de travail qu’ils effectueraient en équipe, soit la concentration ou bien la coopération, le climat était en lien avec les actions que posaient les élèves pour réaliser la tâche demandée. Aussi, j’ai remarqué que lorsque je faisais venir les équipes à mon bureau pour valider si l’objectif de coopération ou de concentration avait été atteint, les élèves réussissaient, dans l’ensemble, à s’entendre. Selon moi, mon projet fut bénéfique pour les élèves puisqu’ils en ont appris sur le travail coopératif et concentratif.