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jan 26 2016

Milieu de stage :

Lors de mon stage 4, j’ai été jumelé à une classe du 2e cycle de 22 élèves, soit en 4ème année du primaire. J’étais dans une école plutôt favorisée et j’avais des élèves très brillants dont seulement deux ayant des troubles du comportement. Mon enseignante-associée était très ouverte. Il m’était donc possible d’expérimenter à ma guise ce que je voulais essayer dans la classe.

 

Origine de mon projet :

Lorsque j’ai commencé mon stage, mon enseignante-associée m’a fait part d’un projet qu’elle réalisait depuis plusieurs années et qu’elle tenait à faire encore cette année. Je ne me suis donc pas opposé à son projet et je  m’y suis investi a fond. Le projet était le suivant : les élèves avaient à écrire individuellement un conte en se basant sur les diverses fêtes que nous fêtons au Québec et ailleurs telles que Noël, Pâques, Halloween, etc. Ensuite, il devait illustrer leur conte et ajoute à leur livre plusieurs éléments divers. Enfin, au mois de décembre, un homme est venu pour aider à faire la reliure de chacun des contes des élèves de la classe. Une fois le livre terminée, les enfants invitaient leur parent à l’école et il leur faisait la lecture de leur histoire.

 Lors de la première correction de leur histoire, j’ai découvert que les élèves utilisaient toujours les mêmes mots lorsqu’ils écrivaient. Ils pouvaient répéter des dizaines de fois les mêmes mots. J’ai donc pensé qu’il pourrait être intéressant de travailler sur leur vocabulaire pour essayer d’enrichir leur texte.  

 

Intention d'apprentissage :

Mon intention d’apprentissage était d’enrichir leur vocabulaire pour permettre aux élèves de faire leur conte en ayant un éventail de mots riches et élargis. Ils ont aussi appris plus de mots et ils ont su davantage comment trouver la définition d'un mot en utilisant différentes méthodes. Par exemple, découper le mot ou émettre une hypothèse sur ce dernier sont deux méthodes qui ont aidé les élèves dans la compréhension de nouveaux mots. Il va s'en dire que les élèves ont aussi appris à utiliser le dictionnaire.

 

Matières travaillées :

Il était intéressant d'aborder le lexique comme un outil non pas seulement adapté pour le français, mais aussi pour les autres matières. C'est-à-dire, lorsque nous faisions face à un mot difficile, cela était une bonne occasion de le rajouter à notre lexique. Nous en avons rencontré en mathématiques, en univers social, en lecture, etc.

 

Fonctionnement

Avant de créer le lexique, j’ai d’abord fait réaliser aux élèves qu’ils répétaient souvent les mêmes termes dans leur texte. En s’apercevant de cela, les élèves ont rapidement voulu changer leurs mots, mais ils ne savaient pas par quoi les remplacer. Nous avons donc fait une tempête d’idées par rapport à certains mots qu’ils répétaient souvent. Les élèves ont gardé ces traces dans un cahier Canada qui constituait la base de leur lexique. Ainsi, ils ont commencé à trouver différentes expressions pour remplacer leurs répétitions. Cette activité qui s’était fait en premier en groupe-classe s’est ensuite dirigée individuellement. À la fin du cours, les élèves pouvaient partager à toute la classe ce qu’ils avaient trouvé. Les élèves ont donc développé cette première façon de faire pour trouver des mots différents à placer dans leur conte.

Nous avons ensuite travaillé à améliorer leur vocabulaire pour qu’ils puissent enrichir leur histoire. Ce fut l’étape où, à chaque fois que nous avons rencontré un mot difficile, nous sommes allés l’inscrire dans notre lexique en suivant différentes étapes :

1)      Écrire le mot

2)      Écrire ce que l’élève pensait qu’il signifiait (Il utilisait la stratégie de découper le mot.)

3)      Chercher le mot dans le dictionnaire en écrivant la classe de mot et son genre

4)      Écrire la vraie définition

5)      Inventer un exemple où le mot se retrouve pour faciliter la réutilisation du mot

6)      Écrire un ou des synonymes

Nous avons aussi fait des recherches sur Internet et dans le dictionnaire pour trouver davantage de mots riches.

Les élèves ont ensuite pu améliorer leur conte. Ils ont continué par la suite, lors des compositions écrites, à utiliser leur lexique et à faire des tempêtes d’idées pour enrichir leurs compositions.

Cohorte