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jan 26 2015

Description du contexte:

J'étais dans une classe de 4e année en milieu favorisé. J'avais une classe de 25 élèves comprenant 13 garçons et 12 filles. Certains élèves avaient des problèmes de comportements et d'apprentissages. Beaucoup d'élèves, surtout les garçons, n'aimaient pas lire. Les résultats en lecture ou en écriture reflétaient cette réalité. La lecture et l'écriture étaient très importantes pour la direction. 

Observations du contexte qui le soutient :

J'ai pu observer par mes observations ou par les évaluations que plusieurs élèves avaient des difficultés en lecture : faire des inférences, trouver l’intention de lecture, avoir une bonne fluidité, compréhension de texte, choisir différentes stratégies de lecture en fonction des types de texte ou établir des liens avec leur expérience personnelle. Plusieurs élèves avaient aussi des difficultés en écriture : varier le vocabulaire, utiliser des marqueurs de relation pour lier les phrases entre elles, expliquer les idées, faire de longues phrases, faire preuve de créativité ou d’originalité, rédiger des textes variés, faire le code de correction, varier  les stratégies d’écriture, écrire différentes formes de texte, organiser et planifier le texte. Il y avait aussi beaucoup d'élèves qui éprouvaient des difficultés à bien orthographier les mots ou à les étudier. 

Pour pallier ces difficultés, j'ai donc décidé d'instaurer en classe les 3 au quotidien. Mon enseignante-associée n'en voulait que trois. Elle ne voulait pas la leture à deux et l'écoute de la lecture, car nous n'avions pas les ressources numériques nécessaires. Par conséquent, j'ai instauré la lecture à soi, l'écriture libre et l'étude des mots. Par ces différents ateliers en français, je souhaitais que les élèves apprennent à aimer la lecture et l'écriture. Ainsi, progressivement, ils augmentaient leur résistance d'une minute chaque fois. Lors de ces ateliers, des groupes de soutien étaient faits en lecture ou en mathématiques. 

Les trois ateliers:

La lecture à soi:

Seuls, les élèves lisent des livres afin d’augmenter leur résistance.

Objectif: 

Amener l'élève à lire pendant de longues périodes différents types de livres afin de devenir un lecteur efficace.

L'écriture:

L’élève choisit une activité proposée et écrit quelques phrases ou des histoires dans son cahier d’écriture afin de devenir un scripteur efficace.

Objectif:

Amener l’élève à devenir un meilleur écrivain et à être créatif.

L'étude des mots:

Seuls, les élèves pratiquent de façon ludique leurs mots de vocabulaire.

Objectif:

Amener l’élève à apprendre l’orthographe des mots de la semaine de façon ludique afin d’accélérer sa capacité d’écrire et de mettre ses pensées sur papier. 

Modalités d'évaluation :

Pour chacun des ateliers, les élèves devaient laisser des traces. En lecture, ils devaient choisir une question parmi une liste et y répondre. En écriture, ils avaient un cahier dans lequel ils composaient leurs textes. Pendant les ateliers, je prenais des photos pour évaluer leur résistance et leur autonomie. Je prenais aussi beaucoup de notes afin d'évaluer leur progression. Après chaque séance, je faisais un retour avec les élèves sur le déroulement. Ils pouvaient ainsi me dire s'ils appréciaient les ateliers.

Plus les séances progressaient, plus l'autonomie s'améliorait. Les élèves savaient quoi faire et quoi sortir. Ils se mettaient rapidement au travail. En ce qui concerne la résistance, c'était plus facile au début. En effet, lorsque les ateliers ne duraient que trois minutes, les élèves étaient tous concentrés et n'arrêtaient pas leur travail. Cependant, plus la résistance augmentait, plus c'était difficile pour eux de rester concentrés. L'écriture était l'atelier le moins populaire, car les élèves avaient de la difficulté à écrire librement sans contrainte. Pour cette raison, j'ai fait une liste de sujets qu'ils pouvaient choisir. L'étude des mots était l'atelier le plus préféré du groupe, car l'étude se faisait de manière ludique. 

Cohorte