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J'ai effectué mon stage final dans une classe de préscolaire dans une école située dans le quartier de Sainte-Foy. Ma classe de stage était constituée de 20 élèves, dont 13 garçons et 7 filles. 

Observations qui ont influencé mon choix de projet

Les élèves du préscolaire de mon école de stage ne bénéficiaient pas de cours d'éducation physique ni de période de psychomotricité et n'avaient pas accès au gymnase. J'ai alors jugé cette situation de problématique pour les élèves puisque ces derniers ne pouvaient pas satisfaire leur besoin de bouger, et ce manque pouvaient affecter les élèves dans leur développement moteur et dans leurs apprentissages. En effet, les élèves ne pouvaient pas dépenser leur trop plein d'énergie, caractéristique typique et normale des jeunes enfants, pouvant ainsi affecter leur concentration en classe. De plus, ils n'avaient pas l'occasion de développer leurs habiletés motrices. Comme le développement moteur a un impact sur toutes les sphères du développement de l'enfant et sur ses apprentissages, il devrait occuper une place capitale au préscolaire. J'ai remarqué que les élèves avaient de la difficulté à rester concentrés lors des activités en grand groupe et certains avaient de la difficulté à garder une posture d'écoute. En début de stage, mon enseignante-associée m'avait également fait part de ce manque et m'avait conseillée de partir de ce besoin pour la création de mon projet. 

Description du projet

Pour les raisons citées plus haut, j'avais décider de cibler la compétence 1, soit agir avec efficacité dans différents contextes sur le plan sensoriel et moteur, pour l'élaboration de mon projet. J'ai décidé d'exploiter le thème du cirque pour construire un coin de motricité et un coin de jeux symboliques à la fois. Sous le chapiteau, les élèves avaient la chance de développer leur habiletés motrices en manipulant une variété de matériel relié au monde du cirque. En plus, de permettre aux enfants de développer un répertoire d'actions corporelles reliées à l'équilibre, à la précision, à la corrdination et au tonus musculaire, les enfants avaient également la possibilité de développer leurs habiletés sociales en apprenant à interagir avec les autres et à partager le matériel ainsi que leurs idées pour l'élaboration de jeux symboliques. (compétence 3: Interagir de façon harmonieuse avec les autres) De plus, les élèves pouvaient s'engager dans la tâche, faire preuve de persévérance, d'autonomie, développant par le fait même, leur confiance en soi. (compétence 2: Développer sa personnalité) Finalement, comme ce coin répondait au besoin de bouger des élèves, cer derniers pouvaient être davantage attentifs et concentrés lors des activités d'apprentisssage permettant ainsi le développement des compétences 4, 5 et 6, soit communiquer avec les différentes ressources de la langue, construire sa compréhension du monde et mener un projet à terme. Le développement de la compétence 1 permet également de favoriser le raffinement de certains mouvements essentiels aux apprentissages, ce qui relie cette compétence, encore une fois, à la compétence associée à la sphère cognitive. 

Les enfants pouvaient s'inscrire au coin cirque lors de la période de jeux libres. Afin que les enfants aient un intérêt constant pour le coin cirque, j'apportais du matériel nouveau à chaque semaine pour toute la durée de mon projet. Pour m'assurer de l'efficacité de mon projet, je concevais en parallère avec le coin cirque, quelques activités en grand groupe où je pouvais observer les habiletés que les enfants avaient pu développer dans le coin-cirque. Ces activités me permettaient de mieux observer les habiletés de chacun et leur progrès. De plus, afin de susciter l'intérêt des élèves pour le coin-cirque, je lisais fréquemment des livres portant sur le thème du cirque tout au long de la durée de mon projet. Ainsi, par l'intermédiaire des livres, les enfants apprenaient beaucoup sur le monde du cirque et pouvaient réinvestir leurs apprentissages dans leurs jeux au coin-cirque. 

 

La nature des traces disponibles

L'observation a été le moyen que j'ai privilégié pour l'évaluation des élèves. Tout au long de mon projet, j'ai pris des photos et des vidéos des élèves en action dans le coin cirque ou pendant les activités en grand groupe afin de me permettre de garder des traces sur lesquelles je pouvais m'appuyer pour faire le constat des habiletés motrices des élèves et de leur progression, s'il y a lieu. À la fin de mon projet, les élèves ont dû compléter une autoévaluation. 

Observations saillantes à travers les traces collectées

J'ai pu observer une amélioration des habiletés motrices chez certains enfants. J'ai remarqué également un grand progrès quant au niveau de d'attention et de concentration lors des activités d'apprentissage. J'ai également réalisé que le développement moteur est un processus qui s'inscrit dans le long terme. Mon projet était donc de trop courte durée pour observer des progrès dans les habiletés motrices des élèves. 

Cohorte