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J'ai fait mon stage 4 en troisième année à Neuville, dans la commission scolaire de Portneuf. L'idée pour mon PIC m'est venue lors d'une formation avec la conseillère pédagogique en français de ma commission scolaire. Celle-ci nous a montré des données selon lesquelles presque aucun élève de 6e année n'avait eu l'ensemble de leurs points lors de la question de réaction à l'examen de lecture du ministère. Sa formation servait à nous montrer comment amener les élèves à avoir leurs trois points lorsqu'ils répondent à ce type de question. De retour en classe, j'ai fait passé une petite évaluation formative aux élèves en leur demandant de répondre à ces fameuses questions de réaction suite à la lecture d'un texte en collectif. Dans ma classe, un seul élève a obtenu tous ses points.

J'ai donc eu l'idée d'imposer un canevas  aux élèves sur lequel ils pourraient s'appuyer pour s'assurer d'avoir les trois éléments menant aux trois points, c'est à dire: "Oui ou non", "Moi je...", "Dans le texte, on dit que....". Chaque élément avait également une couleur qui lui était associée. J'ai présenté ce canevas aux élèves, puis nous avons fait différentes activités pour nous pratiquer. Tout au long de ces activités, les élèves avaient droit à ce canevas et j'écrivais même les trois éléments directement sur leurs copies comme la conseillère pédagogique me l'avait conseillé. L'évaluation finale, qui consistait en trois questions de réaction, a été réalisée sur  le livre "un grand papa en or" et a été envoyée à Madame Marie-Francine Hébert, l'auteure de ce livre. Les élèves étaient très emballés d'écrire à une "vraie" auteure!

Je dirais que ce qui m'a le plus surprise au travers de ce projet, c'est le fait que les élèves ont eu beaucoup de difficultés à développer leurs réponses. Ainsi, ce qui devait être un projet axé seulement sur le réagir a mené à un projet encourageant les élèves à développer davantage leurs réponses, à être plus précis et à ne pas oublier de retourner au texte. Pour ce faire, j'ai parlé du sens de l'effort aux élèves, puis je leur ai demandé d'imaginer qu'ils ont un petit enfant de 2 ans dans la tête qui demande constamment "pourquoi? pourquoi?". Aussi, j'ai écris moi-même des mots-questions sur les copies des élèves pour les amener à développer davantage leurs réponses.

Également, j'ai été surprise de constater à quel point les élèves assimilent bien un modèle lorsqu'il est clair et précis et peuvent l'utiliser souvent sans problème par la suite. Par contre, il est important aussi de le délaisser progressivement avant que ce canevas devienne une béquille sans laquelle ils ne peuvent fonctionner.

Mes traces consistent en différents travaux d'élèves, que ce soit formatif ou sommatif sur lesquels ils étaient amenés à répondre à des questions de réaction. J'ai également des tableaux d'observation des élèves et de ce qu'il leur reste à améliorer selon l'analyse de leurs réponses suite aux évaluations. J'ai aussi les documents d'information de la conseillère pédagogique. Finalement, j'ai des modèles de canevas  que j'ai utilisés ainsi que la lettre écrite par Madame Hébert.

Mots clés résumant mon projet: Sens de l'effort, canevas, réagir, lecture, deuxième cycle

Cohorte