Dans le cadre de mon stage, j'ai mis de l'avant mes compétences en créant des outils afin que les élèves puissent développer l'autonomie, le respect, l'entraide, la coopération, la politesse, ect. Bref le savoir vivre en société est impératif dans une société pluraliste où les idées sont matière à débats. J'ai donc élaboré des règles avec eux, valoriser leurs bons comportements, créer des éléments visuels concrets pour que les enfants puissent s'autogérer. De plus, j'ai pris le temps de communiquer avec eux à l'aide d'un cahier de communication (en lien avec la causerie) afin de les différencier et de modifier mes approches pédagogiques. Afin de valoriser l'esprit de groupe, de cohésion et de créer un lien d'appartenance, mes activités étaient souvent relié au thème de l'Australie. J'ai réussi, à l'aide d'accessoires et d'informations spectaculaires quant à ce pays, à susciter l'intérêt tout au long de l'année. Il était le pays de «NOTRE» classe. Je faisais donc régulièrement des liens entre le Québec et l'Australie. Aujourd'hui, je crois que je me suis moi même prêtée au jeu, car j'en ai appris beaucoup sur l'Australie et sur le Québec!
Le projet d’intervention en contexte
MIEUX VIVRE-ENSEMBLE
- Le milieu de stage
Au cours de ce quatrième stage, j’ai pu remarquer que certains aspects sur le plan de la gestion pouvaient être améliorés. En discutant avec mon enseignante associée, elle a appuyé mes observations en me mentionnant que le passage entre la deuxième et la troisième année était difficile notamment à cause des compétences des domaines généraux de formation non-acquises quant au mieux vivre ensemble et de la santé et du bien-être. Dans un même ordre d’idée, cette enseignante m’a souligné que ces éléments sont à travailler année après année. En effet, je me suis aperçue très vite qu’il était difficile pour des élèves de cet âge, soit du 2e cycle, de respecter le silence, d’être autonome et de s’organiser. Nous nous sommes donc donné comme mandat (mission) d’amener les 27 élèves à développer leur autonomie, leur entraide, leur patience, capacité à être en silence, leur capacité à être responsable, leur posture, leur respect, leur politesse, leur persévérance, leur participation, leur jugement et leur organisation. Cette classe, composée de 15 filles et de 12 garçons, était une belle classe structurée, mais je me suis aperçue qu’il manquait d’outils visuels afin de souligner les attentes, encadrer les comportements attendus et ceux à corriger, d’outils pour l’enseignante afin d’identifier les activités quotidiennes et les emplacements prévus à cet effet. J’ai donc mené ce projet pédagogique afin d’intervenir sur ces besoins particuliers de la classe.
Les compétences touchées par ce projet d’intervention touchaient plus particulièrement les compétences transversales de l’ordre : méthodologique, car les enfants se devaient d’avoir des méthodes de travail efficace en s’organisant, en persévérant et en étant autonome dans leurs actions, personnel et social en structurant son identité tout en coopérant avec les autres en entraidant de manière polie, positive et respectueuse et de la communication soit communiquer de façon appropriée. Ces diverses compétences sont très importantes dans le programme de formation de l’école québécoise d’éducation préscolaire et primaire.
Je conçois qu’il serait impossible d’amener les élèves vers une parfaite autonomie, car plusieurs citoyens doivent encore se pratiquer dépendamment de plusieurs caractéristiques et bagage de l’enfant, mais je désirais qu’il soit plus facile de leur enseigner ces compétences et qu’ils soient mieux outillés pour vivre-ensemble et progresser.
- En contexte cibler les intentions
Au cours de mon stage, j’ai créé, réinterprété, restructuré mes interventions et organisations afin d’être d’adapter mes interventions au contexte de classe. Je suis restée proactive en essayant le plus possible de répondre aux besoins des élèves. J’ai mis en place des systèmes permettant l’autonomie, le sentiment d’appartenance, l’apprentissage, le développement de soi (politesse, respect…) et la responsabilisation.
- Description du projet et outils
Afin de réussir mes objectifs, j’ai mis en place beaucoup d’outils permettant de travailler les habiletés définies. Toutefois, certains ont pris plus de place que d’autres. C’est notamment le cas du système d’émulation « Class Dojo ». Ce site internet a permis non seulement de renforcer positivement les élèves, mais également de cumuler mes données par un système de compilation des actions de façon hebdomadaire et mensuel des élèves et du groupe-classe. À l’aide d’observations et de compilations de données, il est possible de porter un jugement arbitraire afin de savoir si les élèves profitent de ce nouvel encadrement, répondent à leurs propres questions, prennent des initiatives, mentionnent et appliquent des éléments ou valeurs qui me semblent importantes afin d’avoir un meilleur sentiment d’appartenance et de confiance en soi. Les données sont compilées tels des pourcentages d’actions visées positives attribuées pour l’ensemble du groupe en général par mois. Mes observations étaient rigoureuses, ponctuelles et immédiates. Leurs rétroactions quant à leur comportement l’étaient également.
Voici d’autres outils utilisés afin d’arriver à mon but dont on ne peut voir les données recueillies :
- Le tableau des responsabilités (remanié avec la collaboration de l’enseignante associée)
- Le suivi des bons et des mauvais comportements (suivi «Class Dojo»)
- Privilèges classe, privilège élève
- Routine affichée de diverses manières
- Le tableau des travaux à remettre (qui sont non-remis)
- Les «Oups» dans l’agenda des travaux non-complétés en classe ou des documents non-signés
- Le bac des travaux à remettre (pas ailleurs)
- Système des 5 au quotidien
- L’affiche de l’enfant vedette
- Le coin de la paix (en collaboration avec l’enseignante)
- Les soleils et le temps qui passe…
- Les règles de vie
- Méthode des cordes vocales, Monsieur bruit, retour en grand groupe (collaboration avec l’enseignante)
- Le coin des appréciations littéraires (collaboration avec l’enseignante)
- Les entrées silencieuses (tableau, velcro et feuille de présence pour noter)
- Le cahier de communication de la causerie entre l'enfant et la stagiaire
- Des données qui parlent !
Au cours de mes observations, j’ai découvert une nette amélioration. Effectivement, en septembre, les élèves ont eu 64% de comportements attendus, au mois d’octobre, les élèves ont eu 69% de comportements attendus, au mois de novembre, les élèves ont eu 75% de comportements attendus, au mois de décembre, les élèves ont eu 81% de comportements attendus. Il s’agit d’une augmentation de 17% !
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