Dès le début de mon stage, j'ai observé que la majorité de mes élèves avaient besoin de bouger. Entre autres, lors des moments d'écoute ou lors des périodes de travail, certains élèves placotent, d'autres font des bruits avec leur matériel ou sont facilement déconcentrés. Le fait de rester attentif ou centré sur la tâche semble ardu pour une majorité d'élèves. Évidemment, afin de respecter leur besoin de bouger et de leur donner un environnement propice aux apprentissages, j'ai décidé de proposer aux élèves différentes pauses actives dans le cadre de mon projet d'intervention en contexte.
Mon PIC consistait à faire bouger les élèves au minimum 15 minutes par jour à travers des pauses actives variées. Un parcours moteur, une récréation prolongée, des capsules sur le site force 4, une marche dans les rues du quartier sont des pauses actives qui ont été expérimentées par les élèves.
Pendant toute la durée du PIC (3 semaines), l'observation était mon principal outil d'évaluation. À la fin de chaque journée, j'écrivais dans un journal de bord un petit compte-rendu du déroulement de celle-ci. Plus précisément, je détaillais le niveau d'attention et de concentration des élèves lors des moments d'écoute ou des périodes de travail. Par la suite, à la fin de chaque semaine, les élèves étaient amenés à s'autoévaluer (dire quelle pause active de la semaine ils ont préférée et nommer comment ils se sentaient avant et après avoir vécu la pause active). Cette méthode me permettait de connaitre leur préférence.
Grâce aux diverses pauses actives, les élèves étaient plus calmes et réceptifs lors des moments demandant un certain niveau de concentration. Ils attendaient leur droit de parole, ils étaient à l'écoute lors des explications et beaucoup plus centrée sur leur tâche lors des périodes de travail. Ce projet a eu un impact majeur sur leurs apprentissages et sur le climat en classe.
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