Lecture, écriture et culture québécoise : Un projet créatif avec une autrice d’ici
Dans le cadre de mon stage à l’école de l’Escabelle, j’ai conçu un projet visant à stimuler l’engagement des élèves de 2e année en lecture et en écriture, tout en intégrant la culture québécoise. Mon groupe, constitué de 20 élèves, en était à ses débuts dans l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Mes élèves montraient un intérêt pour les animaux et les arts, et aimaient participer en classe, mais l’écriture les laissait souvent indifférents et ils lisaient souvent les mêmes livres, sans grande ouverture vers de nouveaux ouvrages.
Le projet a été conçu autour de l’autrice québécoise Élise Gravel, connue pour ses livres tels que Bienvenue à la Monstrerie, Tout le monde, La clé à molette, la collection des Petits Dégoûtants et bien d’autres. Mon objectif était de faire découvrir aux élèves la culture québécoise à travers la lecture des ouvrages de cette autrice. J’ai donc élaboré une séquence pédagogique sur plusieurs semaines, qui intégrait des activités variées de lecture, d’écriture et de création artistique.
Le projet a suivi un déroulement précis. Tout d’abord, j’ai réalisé une présentation sur Élise Gravel, puis nous avons lu plusieurs de ses livres, notamment ceux de la collection Les Petits Dégoûtants, puisque je savais que les élèves seraient amenés à en écrire un eux-mêmes. Les élèves ont ensuite complété un tableau d’ancrage et participé à un « Starbooks Café » pour échanger sur leurs lectures. Ils ont aussi effectué une recherche sur un animal, puis rédigé des phrases à propos de celui-ci, en s’inspirant du style de l’autrice. Ces brouillons ont été corrigés, puis réécrits dans un livret. Ensuite, les élèves ont créé des illustrations dans le style d’Élise Gravel, avant de présenter leurs livres à la classe lors d’un autre « Starbooks Café » consacré à leurs créations.
L’échéancier a permis de répartir les activités sur plusieurs semaines, en prévoyant des moments d’accompagnement pour ceux ayant besoin de plus de temps. Des vidéos de rétroaction ont été enregistrées et partagées avec les élèves. Ces vidéos les ont aidés à comprendre les corrections à apporter à leurs phrases et à réécrire leur texte. À la fin du projet, une autoévaluation a été réalisée par les élèves pour favoriser leur prise de conscience de leurs progrès et de leurs défis (en plus de me donner des commentaires sur le projet).
L’un des obstacles principaux a été la gestion du temps, étant donné la multiplicité des étapes du projet. Pour y faire face, j’ai organisé les tâches de manière claire et séquencée. De plus, j’ai ajusté l’échéancier afin de m’assurer que les élèves plus lents aient le temps de terminer.
Les traces de mon PIC sont multiples : tableaux d’ancrage, vidéos de rétroaction, brouillons, livrets finaux et autoévaluations. Les résultats ont montré une progression dans l’engagement des élèves envers l’écriture et la lecture, ainsi qu’un intérêt croissant pour la culture québécoise, notamment à travers les albums d’auteurs québécois, principalement notre chère Élise Gravel.