Contexte :

J’ai fait mon stage final au préscolaire à l’école Montagnac du Lac à Lac-Beauport. Dans ma classe de maternelle, j’avais 18 élèves. Onze garçons et sept filles. Ceux –ci étaient en forme et adoraient bouger. De plus, comme l’école était située au pied de la montagne Le Relais, l’activité physique était au cœur de la vie des enfants et de leurs familles. L’école et les parents souhaitaient que les enfants bougent et se développent sur le plan moteur. Aussi, comme les enfants étaient au préscolaire, ils avaient encore plus besoin de bouger, puisqu’ils devaient développer leur motricité globale. C’est pour cette raison que j’ai choisi de baser mon PIC sur l’activité physique.

Interventions posées :

Afin de réaliser mon projet, j’ai décidé de combiner l’activité physique et l’apprentissage des lettres qui, elles aussi, sont programme du préscolaire. J’ai choisi d’intégrer mon PIC à mon thème du cirque du mois de novembre, puisque je trouvais qu’il pouvait très bien s’y coller. Comme mes élèves avaient beaucoup besoin de bouger et qu’ils aimaient ça, j’ai décidé de débuter mon PIC en leur faisant réaliser un parcours de motricité globale à l’extérieur sous la thématique du cirque. Ils devaient donc parcourir une série de stations où ils devaient travailler leur équilibre, leur coordination et leur souplesse, lancer et rattraper des balles ou ballons, sauter sur une ou deux jambes, ramper, éviter des obstacles, etc. Ensuite, à chaque jour, ils réalisaient une ou deux positions d’acrosport en équipes sous la thématique de l’alphabet que nous pratiquions et lorsque nous en apprenions une nouvelle, nous la joignions aux anciennes. Au total, les enfants ont appris environ 26 positions d’acrosport, mais à la fin du mois, ils devaient en maîtriser au moins 3 en petits groupes ou seul. À la fin de mes trois semaines de prise en charge, les enfants devaient refaire le même parcours de motricité globale afin de bouger, de s’amuser et de voir s’ils s’étaient améliorés suite aux positions d’acrosport qu’ils avaient pratiquées. Afin de couronner le tout, j’ai pris en photo chacune des lettres de l’alphabet que les élèves avaient réalisées grâce à l’acrosport et je les ai fait imprimer afin d’en faire un abécédaire pour la classe. À côté de chaque position d’acrosport, il y avait la lettre d’écrite et un mot commençant par cette lettre.

Résultats :

À la suite de mon PIC, j’ai pu constater que les enfants avaient élargis leur répertoire de mouvements et savaient plus facilement comment positionner leur corps pour former les lettres. Aussi, certains enfants se rappelaient des postures qu’ils avaient déjà apprises et les recréaient lorsqu’ils apprenaient de nouvelles lettres. J’ai donc pu constater que pour certains élèves, la mémorisation des positions avaient été plus facile et pour d’autres, nous recommencions à zéro à chaque jour. Il aurait été pertinent de voir les effets à plus long terme de mon PIC si le temps l’avait permis.