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jan 19 2014

Liens intégrateurs/Contexte

Tout au long de mes stages, je me suis toujours questionnée sur les élèves en difficultés. Mes interventions m’ont toujours remises en question : est-ce que j’ai fait le maximum? Qu’est-ce que je pourrais faire de plus pour l’aider et le soutenir? Est-ce que je connais vraiment toutes les difficultés de chacun de mes élèves?

En amorçant mon stage IV, ce questionnement revenait encore. La rencontre de parents en fin de stage me donnait également une raison supplémentaire de bien intervenir auprès de mes élèves. Je me suis donc questionnée à savoir quel serait le meilleur moyen de répondre aux besoins de mes élèves et à mon besoin de me pousser davantage. Il est venu évident que la Réponse À l’Intervention, dernière recherche en éducation, était l’intervention tant souhaitée depuis le début de mes stages.

Pour ce qui est des apprentissages des élèves, ceux-ci ont été réalisés principalement en lecture, mais également en écriture. Les compétences lire des textes variés et écrire des textes variés ont donc été développées. D’abord, j’ai dû réaliser un dépistage de mes élèves pour connaître les particularités de chacun. Avec ce dépistage, j’ai touché la compréhension, l’identification de mots, la correspondance lettre/son, la reconnaissance des graphèmes complexes ainsi que le stade d’écriture provisoire.

Par la suite, à la lumière de toutes ces informations, j’ai pu créer mes sous-groupes de besoins avec lesquels je travaillais durant les 5 au quotidien, quinze minutes par enfant. Mes deux élèves près de l’échec avaient un quinze minutes supplémentaire d’intervention, ce qui pouvait leur donner une trente minutes par jour d’intensif en classe.  Cette routine se faisait à raison de 3 à 4 fois semaine en moyenne. Donc chaque enfant avait en moyenne 45-60 minutes d’intervention intensive par semaine qui misait sur leurs difficultés ciblées lors du dépistage.

En 1re année, l’apprentissage de la lecture est plus qu’important. Je voulais soutenir au maximum mes élèves pour qu’ils puissent développer cette compétence au meilleur de leurs capacités.

Mon enseignante associée et moi avions, en début d’année, décidé de faire un virage vers l’apprentissage de la lecture selon les dernières recherches. Une bibliothèque de classe a été montée pour l’application des 5 au quotidien, un coin lecture a été aménagé, les 5 au quotidien ont été instaurés en classe, des rencontres pédagogiques ont été faites avec la professionnelle à la pédagogie. Avec toutes ces richesses à mettre en place, la Réponse À l’Intervention n’a été que la suite logique à poursuivre. Le soutien de celle-ci m’a donc été d’une grande aide.

Forme du projet

D’abord, l’instauration des 5 au quotidien a été nécessaire. Du mois de septembre au mois d’octobre, nous avons pris le temps de bien mettre en place cette pédagogie nouvelle pour nous deux. Rencontre avec la professionnelle à la pédagogie, création de documents, mise en place d’une bibliothèque de classe, organisation du coin écoute de la lecture, etc. Développer l’autonomie des élèves a également été très important pour pouvoir permettre l’efficacité de mes interventions.

Au mois d’octobre, mon idée s’est également concrétisée face au RAI. J’ai donc mis en place les conditions favorables. J’ai rencontré la professionnelle à la pédagogie pour m’assurer de bien intervenir auprès de mes élèves et d’être sur la bonne voie. J’ai aussi pris le temps de bien me documenter sur le sujet à l’aide des documents fournis par le ministère de l’Éducation.

Lors de ma prise en charge finale. J’étais enfin prête à débuter mon dépistage. Celui-ci m’a pris  deux semaines. Il a été réalisé à travers les 5 au quotidien et à travers les autres activités de la classe qui me permettaient de travailler avec un seul élève.

Ensuite, mes interventions ont pu débuter lorsque mes sous-groupes de besoin ont été créés. Un élève en difficulté était placé avec 3 ou 4 autres élèves moyens-forts pour les 5 au quotidien. Lors de l’atelier écriture libre je travaillais avec l’élève en question durant 15 minutes. La reconnaissance de sons, la correspondance graphophonémique, la reconnaissance lettre/son et l’écriture spontanée ont été travaillées avec les élèves.

Lors de la rencontre de parents, soit 1 mois après le début de mon projet, nous avons pu constater des progrès des enfants. En tant qu’enseignante j’ai pu constater d’une amélioration de mes élèves en lecture. Les parents ont pu confirmer mes dires lors de ces rencontres. J’aurai un second portrait en janvier lorsque je viendrai faire mon deuxième dépistage, le dernier étant prévu pour juillet. Mon enseignante associée compte également poursuivre mes interventions.

J’ai également vu des retombés, lors des rencontres de parents en lien avec mes interventions. J’étais davantage ciblée et je savais exactement quoi travailler avec l’élève. J’ai ainsi pu transmettre mes informations aux parents pour que ceux-ci poursuivent le travail à la maison.

Les retombés ont également été du côté de l’orthopédagogue. En ayant un portrait plus précis, celle-ci a pu alléger sa tâche et se centrer sur les élèves qui ont vraiment besoin de son soutien. 

Documents
Fichier attaché Taille
portrait_de_leleve_1er_cycle_0.doc 1.09 Mo
Cohorte