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Mon projet d’intervention en contexte avait pour objectif de favoriser les attitudes et habiletés de coopération en classe dans l’ensemble des activités réalisées en dyades ou en sous-groupes. Plusieurs faits observables témoignaient de cette problématique : travail en parallèle plutôt que dans l’optique d’un but commun ; désaccords et difficultés à faire des compromis ; élèves centrés vers leurs propres intérêts ; voix fortes et conversations non centrées sur la tâche ; etc. 

Les interventions mises en place sont en cohérence avec l’une des visées de l’approche coopérative, soit d’apprendre à coopérer. En effet, la coopération requiert des habiletés complexes qui ne sont pas nécessairement innées, donc qui gagnent à être enseignées. Cet apprentissage s’est fait par le biais de la stratégie de l’enseignement explicite. 

Quatre principaux objectifs étaient visés par un enseignement suivant les phases habituelles, soit le modelage, la pratique guidée et la pratique autonome. 

  1. L’enseignement explicite du comportement attendu en coopération (ex. : niveau de voix, concentration, etc.) par le biais d’une lecture à deux.
  2. L’enseignement explicite de l’écoute active par le biais d’une discussion ouverte sur des questions du quotidien. 
  3. L’enseignement explicite de l’expression de ses idées par le biais d’un débat. 
  4. L’enseignement explicite de la résolution de conflits et de la gestion des compromis par le biais de jeux de rôles. 

Le tout s'est conclu par la réalisation d'un projet d'art coopératif libre où les élèves ont pu transférer les habiletés acquises. 

Deux principaux outils de documentation ont été utilisés afin d’observer la progression du PIC. D’une part, une auto-évaluation a été complétée par les élèves avant et après les interventions afin de mesurer l’évolution de leurs habiletés et attitudes face à la coopération (selon leur propre point de vue). D’autre part, un journal de bord contenant des observations qualitatives a lui aussi été utilisé pour l’observation du contexte de classe général et d’élèves en particulier lors d’interventions planifiées ou de situation de coopération au quotidien. 

En somme, j’observe une progression positive des différentes habiletés liées à la coopération. Toutefois, une échéance de trois semaines est selon moi insuffisante pour tirer l’ensemble des conclusions relatives à la portée de ces interventions. Il s’agit d’un travail de longue haleine qui gagnerait à être mobilisé tout au long d’une année scolaire. 

Documents
Fichier attaché Taille
Auto-évaluation.docx 185.02 Ko
journal de bord (vierge).pdf 71.69 Ko
Cohorte