J’ai fait mon stage IV dans une classe de 2e année dans une école du programme international. Très tôt au début de l’année scolaire, j’ai su que j’allais devoir bien gérer mon temps puisque l’horaire était chargé notamment à cause de modules de recherche déjà en place à l’école. Ainsi, je savais que j’allais devoir intégrer mon projet aux activités déjà en place dans la classe. Les élèves ne présentaient pas de difficultés frappantes. Par contre, j’ai rapidement remarqué que certains n’étaient pas très motivés en ce qui concerne la lecture et l’écriture et que plusieurs avaient de la difficulté à bien autoévaluer leurs travaux.
À cause de ces deux points, j’ai décidé d’intégrer mon projet à une activité déjà en place dans la classe, c’est-à-dire les 5 au quotidien. De plus, comme un chariot contenant 30 iPads était disponible pour les groupes de l’école, j’ai décidé de l’utiliser dans mon projet. Ainsi, si on résume mon projet en une phrase, ce serait sûrement l’utilisation du iPad dans les 5 au quotidien dans le but d’accroître leur motivation en lecture et en écriture et pour améliorer leur capacité d’autoévaluation.
Au départ, après avoir fixé mes objectifs, j’ai recherché des applications à utiliser (ex: caméra pour enregistrer les élèves, histoires à compléter, jeux de mots, appareil photo). J’ai ensuite préparé des capsules pour expliquer le fonctionnement de la tablette et des applications. En sous-groupes, je rencontrais les élèves pour qu’ils soient en mesure de bien comprendre le fonctionnement et mes attentes. Après cette étape, j’ai intégré progressivement la tablette dans les 5 au quotidien (d’abord la lecture à soi, puis l’écriture libre…). Cela me permettait d’intervenir auprès de ceux qui avaient des problèmes et de guider les élèves selon mes attentes.
Lorsque je fais un bilan du projet, je crois que cela a eu un effet bénéfique sur les élèves, principalement en ce qui concerne la capacité de s’autoévaluer. Grâce à l’utilisation de la caméra pour s’enregistrer pendant la lecture, les élèves pouvaient s’évaluer plus justement. En effet, avant le projet, les élèves avaient tendance à toujours qualifier leur travail d’excellent. Par contre, lorsqu’ils s’écoutaient, ils pouvaient voir leurs méprises et ainsi voir ce qu’ils avaient à améliorer pour être de bons lecteurs. Sur le plan de la motivation, je crois également que le projet a eu ses avantages. Les élèves, même ceux qui semblaient moins motivés à lire et à écrire au début du projet, étaient très contents lors des périodes des 5 au quotidien. Le fait qu’ils se sentaient responsables et autonomes y est pour quelque chose.
Comme traces, j’ai conservé des photos de mes élèves prises lors des périodes de 5 au quotidien (images qui montrent les activités faites en classe). J’ai également conservé des textes d’élèves (lorsqu’ils devaient écrire la suite d’une histoire entendue sur le iPad). Également, pour bien représenter l’autoévaluation, j’ai gardé des enregistrements des enfants pendant leurs lectures et des copies des petites fiches d’autoévaluation qu’ils devaient remplir. Finalement, j’ai conservé un document contenant les différentes applications que j’ai utilisées pendant le projet.
En quelques mots, je peux résumer mon projet en disant “motivation”, “autoévaluation”, “responsabilité” et “autonomie”.