Contexte du stage :
Mon quatrième stage se déroulait à l’école l’Escale et du Plateau, dans l’arrondissement de Charlesbourg. L’école est dans le bassin de la commission scolaire des Premières-Seigneuries. L’école l’Escale et du Plateau se situe au rang 5/10 de l’indice de défavorisation calculé par le gouvernement du Québec. Cela veut dire que les revenus des gens qui habitent le quartier sont considérés comme moyens. En contrepartie, les revenus des parents dont les enfants fréquentent l’école sont de 2/10, ce qui veut dire que les élèves qui fréquentent l’école viennent d’un milieu favorisé (MEES, 2017). J’avais une classe flexible et il y avait un conseil de coopération. Il y avait de 26 élèves ; onze garçons et quinze filles. Nous avons cinq élèves en orthopédagogie, huit plans d’interventions, un élève qui n’est pas du niveau troisième année et qui va doubler et une élève dysphasique qui a déjà doublé sa maternelle.
Interventions menées
Après avoir observé mon groupe, je me suis rendu compte que les élèves manquaient d’organisation et d’autonomie dans les routines. Les élèves devaient remettre les devoirs de la semaine le jeudi. Pendant la routine du matin, les élèves devaient regarder le tableau pour prendre le matériel demandé. Malgré tout, les élèves ne remettaient pas leurs travaux. Ils laissaient leurs cahiers dans leur sac d’école, dans le corridor. Mon projet était de développer l’autonomie des élèves. Nous avons commencé par l’autonomie du sac d’école. Les élèves avaient un visuel de ce qui doit être mis dans le sac d’école et devaient faire leur sac et le défaire le matin. Par la suite, j’ai introduit un niveau pour la remise des travaux. Les élèves devaient remettre leurs devoirs dans le panier de correction. Le troisième niveau consistait à se choisir une place assise au sein de la classe flexible et d’être en mesure de bien y travailler. Dans tous ces niveaux, les élèves obtenaient un privilège logique.
Échéancier :
Dates | Étapes |
15 octobre | Instaurer le système d’autonomie pour le sac d’école Les autonomes sont en mesure de :
Privilège :
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22 octobre | Instaurer le système d’autonomie pour les travaux scolaires Les autonomes sont en mesure de :
Privilège :
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29 octobre | Instaurer le système d’autonomie pour les transitions
Les autonomes sont en mesure de :
Privilège :
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2 novembre | Instaurer le système pour le choix des places Les autonomes sont en mesure de :
Privilège :
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5 novembre | Instaurer le système d’autonomie pour le rang Les autonomes sont en mesure de :
Privilège :
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Résultats
Les élèves avaient une motivation pour devenir autonomes. Bien entendu, ils voyaient le besoin d’augmenter leur niveau d’autonomie puisque cela allait leur être utile toute leur vie, mais ils voulaient aussi profiter des privilèges associés. Certains élèves avaient besoin d’accompagnement pour développer leur autonomie. J’ai dû adapter les exigences pour que certains élèves puissent devenir autonomes. Par exemple, mon élève dysphasique avait de la difficulté à s’organiser et devait avoir quelques rappels. Somme toute, les élèves avaient un souci de faire les choses par eux-mêmes et devenir autonomes.
Traces disponibles :
J’ai compilé les niveaux d’autonomie sur un tableau qui était dans la classe. Tous les élèves voyaient les niveaux d’autonomie des autres. Cela motivait les élèves à développer leur autonomie. Je peux voir la progression des niveaux d’autonomie puisque les élèves pouvaient en gagner et en perdre.
Sources :
Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement Supérieur. (2017). Indices de défavorisation: Complément d’information. Repéré à : http://www.education.gouv.qc.ca/fileadmin/site_web/documents/PSG/statistiques_info_decisionnelle/Indices_PUBLICATION_20162017_final.pdf
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