J'ai effectué mon stage dans une classe de première année dans ma région d'origine, soit à Plessisville. Dans cette classe, quelques élèves avaient de grandes difficultés en mathématiques. Par exemple, une élève avec une atteinte sévère du raisonnement (TDA) éprouve des difficultés, mais ne peut recevoir de l'orthopédagogie dans ce domaine puisque l'orthopédagogue a pour mandat d'aider principalement les élèves en lecture lors de leur première année. Cette élève, ainsi que quelques autres, doivent donc revoir les notions lors des périodes de récupération. Je voudrais alors pouvoir revoir des notions de mathématiques, tout en permettant aux autres élèves de poursuivre leurs apprentissages dans leur zone de proche développement.
J'ai donc choisi de mettre en oeuvre des séances de mathématiques au quotidien, inspirées de la méthode des 3 au quotidien. Ainsi, les élèves pouvaient effectuer des ateliers qui permettaient de revoir des notions de mathématiques et je pouvais rencontrer certains élèves à ce moment afin de revoir certaines notions. Ces ateliers n'ont pas remplacé les cours magistraux donnés en classe, mais sont venus consolider les apprentissages des élèves. De plus, j'ai remarqué l'importance d'apprendre par le jeu et par la manipulation, ce qui pourrait être aussi un sujet très intéressant pour l'artéfact.
Malheureusement, je n'ai que quelques traces. J'ai quelques travaux effectués par les élèves, mais puisque je souhaitais mettre l'emphase sur la manipulation et le jeu, je n'utilisais que très peu de papier. Ainsi, j'ai quelques photos, mais il était difficile pour moi d'en prendre en même temps que d'aider des élèves.
Ma première observation est que les enfants aiment apprendre par le jeu. Ils étaient motivés et appréciaient le fait de pouvoir travailler en équipe. J'ai pu observé que certains élèves plus avancés en mathématiques en profitaient pour aller plus loin. Par exemple, au lieu de s'en tenir aux suggestions de base pour l'atelier, ils pouvaient essayer de nouvelles choses et poser des questions qu'ils n'auraient peut-être pas pu poser lors de cours magistraux. Du côté des plus faibles, j'ai remarqué qu'ils appréciaient avoir plus de temps pour apprendre tout en sortant des cahiers. J'ai aussi pu observer beaucoup plus les difficultés des élèves lorsqu'ils travaillaient en ateliers.
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